Mon Dieu, à Toi la Louange pour la réalisation de Ton Décret Arrêté en ce qui concerne Tes Proches-Elus que Tu as choisis pour Toi-même et Ta Religion,
إذ اختَرتَ لَهُم جَزِيلَ ما عِندَكَ مِنَ النَّعيمِ المُقيمِ الَّذي لا زَوالَ لَهُ وَلا اضمِحلالَ،
lorsque Tu leur as réservé la plus insigne félicité permanente auprès de Toi, qui ne disparaît ni ne s’en va.
بَعدَ أن شَرَطتَ عَلَيهِمُ الزُّهدَ في دَرَجاتِ هذِهِ الدُّنيا الدَّنِيَّةِ وَزُخرُفِها وَزِبرجِها،
ba‘da an sharatta ‘alayhim az-zuhda fi darajâti hâdhihi-d-dunyâ ad-daniyyati wa zukhrufihâ wa zibrijihâ,
après leur avoir imposé comme condition l’ascétisme par rapport aux [différents] degrés de cette misérable vie d’ici-bas, ses ornements et ses fioritures,
wa ahbatta ‘alayhim malâ’ikataka, wa karramtahum bi-wahîka wa rafadtahum bi-‘ilmika wa ja’altahum adh-dharî‘ata ilayka wa-lwasîlata ilâ ridwânika.
Tu as fait descendre sur eux Tes Anges, Tu leur as fait l’honneur de Ta Révélation, Tu leur as fait don de Ton Savoir, Tu as fait d’eux l’intermédiaire [pour arriver] à Toi et le moyen [pour obtenir] Ta Satisfaction.
فَبَعضٌ أسكَنتَهُ جَنَّتَكَ إلى أن أخرَجتَهُ مِنها،
Fa-ba‘dunn askantahu jannataka ilâ an akhrajtahu minhâ,
Ainsi, celui que Tu as installé dans Ton Jardin jusqu’à ce que Tu l’en aies fait sortir,
wa ba‘dunn attakhadhtahu li-nafsika khalîlann wa sa’alaka lisâna sidqinn fî-l-âkhirîna fa-ajabtahu wa ja’alta dhâlika ‘aliyyann,
celui que Tu as pris comme Ami intime auprès de Toi, qui T’a demandé une langue de vérité parmi les derniers, que Tu as exaucé et Tu as rendu [sa langue] très élevée (‘Alî),
Wa kullunn shara’ta lahu sharî‘atann wa nahajta lahu minhâjann wa takhayyarta lahu awsiyâ’a mustahfïzhann ba‘da mustahfizhinn min muddatinn ilâ muddatinn,
A chacun d’eux, Tu as donné une législation, Tu as tracé une Voie (méthode), Tu as choisi des Légataires, sauvegardant le dépôt l’un après l’autre, d’une période à une autre,
wa lâ yaqûla ahadunn law lâ arsalta ilaynâ rasûlann mundhirann, wa aqamta lanâ ‘alamann hâdiyann fa-nattabi‘a âyâtika min qabli an nadhilla wa nakhzâ,
et que personne ne vienne dire que « si Tu nous avais envoyé un Messager nous avertissant et que Tu nous avais établi une marque nous guidant, nous aurions suivi Tes Signes avant que nous ne soyons humiliés et déshonorés »,
إلى أن انتَهَيتَ بِالأمرِ إلى حَبِيبِكَ وَنَجِيبِكَ مُحَمَّدٍ (صلى الله عليه وآله)
ilâ ani-ntahayta bi-l-amri ilâ habîbika wa najîbika Muhammadinn, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi.
jusqu’à ce que l’ordre aboutisse à Ton bien-aimé et noble Mohammed (que Dieu prie sur lui et sur sa famille).
Fa-kâna, kamà antaj abtahu, sayyida man khalaqtahu, wa safwati mani istafaytahu, wa afdala mani ijtabaytahu, wa akrama manii‘tamadtahu.
Il était, conformément à Ton choix, le Maître de Tes créatures, le plus Pur de Tes élus, le Meilleur de Tes préférés, le plus Noble de ceux pour qui Tu avais opté.
قَدَّمتَهُ عَلى أنبيائِكَ وَبَعَثتَهُ إلى الثَّقَلَينِ مِن عِبادِكَ
Qaddamtahu ‘alâ anbiyâ’ika wa ba’athtahu ilâ-th-thaqalayni min ‘ibâdika,
Tu lui as accordé la prééminence sur Tes Prophètes, Tu l’as envoyé aux deux ‘poids’ de Tes serviteurs [les hommes et les djinns],
وَأوطأتَهُ مَشارِقَكَ وَمَغارِبَكَ وَسَخَّرتَ لَهُ البُراقَ وَعرَجتَ بِرُوحِهِ إلى سَمائِكَ
wa awta’tahu mashâriqaka wa maghâribaka wa sakhkharta lahu al-burâqa wa ‘arajta (bi rûhihi) ilâ samâ’ika
Tu lui as assujetti Tes Orients et Tes Occidents, Tu lui as soumis le Bouraq, Tu l’as élevé (de son esprit) à Ton Ciel,
وَأودَعتَهُ عِلمَ ما كانَ وَما يَكُونُ إلى انقَضاءِ خَلقِكَ،
wa awda’tahu ‘ilma mâ kâna wa mâ yakûnu ilâ inqidâ’i khalqika.
Tu as déposé en lui le Savoir de ce qui a été et de ce qui sera, jusqu’à la fin de Ta création.
awwala baytinn udi’a li-n-nâsi li-l-ladhî bi-bakkata mubârakann wa hudann li-l-‘âlamîna, fîhi âyâtunn bayyinâtunn maqâmu Ibrâhîma wa man dakhalahu kâna âminann.
{le premier Temple qui ait été fondé pour les hommes [qui] est, en vérité, celui de Bakka : il est béni et sert de guidance aux mondes. Se trouvent des signes évidents dans ce lieu où se tenait Ibrahim. Quiconque y pénètre est en sécurité.} (96- 97/111)
Aussi, a-t-il établi comme guide, à la fin de ses jours, son walî, ‘Alî ibn Abu Tâleb (que Tes Prières soient sur eux deux et sur leur famille), dans la mesure où il était l’avertisseur et que pour chaque peuple, il y a un guide.
Fa-qâlawa-l-malâ’uamâmahu : Man kuntu mawlâhu fa-‘Aliyyunn mawlâhu. Allâhumma, wâli man wâlâhu wa âdi man âdâhu, wa-nsur man nasarahu wa akhdhul man khadhalahu.
Il déclara alors devant la foule que : « Celui dont je suis le Maître, alors ‘Alî en est le Maître. O mon Dieu, sois l’Ami/allié de celui qui est son ami/allié, l’Ennemi de celui qui est son ennemi, soutiens celui qui le soutient et abandonne celui qui l’abandonne. »
وَقالَ: مَن كُنتُ أنا نَبِيَّهُ فَعَلِيُّ أمِيرُهُ،
wa qâla : Man kuntu anâ nabiyyahu fa-‘Aliyyunn amîruhu.
Et il dit aussi : « Celui dont je suis le Prophète, alors ‘Alî en est le Prince. »
wa ahallahu mahalla Hârûna min Mûsâ, fa-qâla lahu : Anta minnî bi-manzilati Hârûna min Mûsâ illâ annahu lâ nabiyya ba‘dî.
Il l’a placé au rang de Haroun par rapport à Moussa quand il a dit : « Tu es par rapport à moi ce qu’était Haroun par rapport à Moussa, sauf qu’il n’y a pas de Prophète après moi. »
wa zawwajahu abnatahu, say- yidata nisâ’i-l-‘âlamîna wa ahalla lahu min masjidihi mâ halla lahu wa sadda-l-abwâba illâ bâbahu.
Il l’a marié à sa fille, la Dame des femmes du monde, il lui a permis [de faire] de sa mosquée ce qui lui était permis [de faire] pour lui-même, et il en ferma [toutes] les portes sauf la sienne.
Thumma awda‘ahu ‘ilmahu wa hikmatahu, fa-qâla : Anâ madînatu-l-‘ilmi wa ‘Aliyyunn bâbuhâ, fa-man arâda-l-madînata wal-hikmata fa-l-ya’tihâ min bâbiha.
Il lui a ensuite confié sa science et sa sagesse et lui a dit : « Je suis la Cité du savoir et ‘Alî en est la porte. Aussi celui qui veut la Cité et la sagesse, qu’il les atteigne par cette porte. »
Thumma qâla : Anta akhî wa wasîyî wa wârithî, lahmuka min lahmî, wa damuka min damî, wa silmuka silmî, wa harbuka harbî.
Ensuite il a dit : « Tu es mon frère, mon légataire, mon héritier. Ta chair est ma chair, ton sang est mon sang, ta paix est ma paix et ta guerre est ma guerre.
Wa-l-îmânu mukhâlitunn lahmaka wa damaka kamâ khâlata lahmî wa damî, wa anta ghadann ‘alâ-l-hawdi khalîfatî, wa anta taqdî daynî, wa tunjizu ‘idâtî.
Ta foi est imprégnée dans ta chair et dans ton sang comme elle l’est dans ma chair et dans mon sang. Demain, tu seras au Bassin mon lieutenant, et toi tu acquitteras mes dettes et réaliseras mes promesses.
Yahdhû hadhwa ar-rasûli, sallâ-llâhu ‘alayhimâ wa âlihimâ, wa yuqâtilu ‘alâ-t-tâ’wîli, wa lâ ta’khudhuhu fi-llâhi lawmatu lâ’iminn.
Il suivait l’exemple du Messager (que Dieu prie sur eux deux et sur leur famille), il combattait selon l’interprétation et [ne regardant que] Dieu, les reproches de ceux qui blâment ne le touchant pas.
Ainsi, ils nourrirent un sentiment hostile contre lui et s’attachèrent à s’opposer à lui jusqu’à ce qu’il combatte les déloyaux, les oppresseurs et les renégats.
Wa lammâ qadâ nahbahu, wa qatalahu ashqâ-l-âkhirîna, yatba‘u ashqâ-l-awwalîna,
Lorsqu’arriva le moment de sa mort et que le plus vil de parmi les derniers hommes l’assassina, suivant en cela le plus misérable de parmi les premiers hommes,
لَم يُمتَثَل أمرُ رَسُولِ اللهِ (صلى الله عليه وآله) في الهادِينَ بَعدَ الهادِينَ،
lam yumtathal amrurasûli-llâhi, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi, fî-lhâdîna ba‘da-l-hâdîna.
on n’obéissait pas à l’ordre du Messager de Dieu (que Dieu prie sur lui et sur sa famille) concernant les guides succédant aux guides.
Wa subhâna rabbinâ, in kâna wa‘du rabbinâ la-mafûlann, wa lan yukhlifa-llâhu wa’dahu, wa huwa-l-‘azîzu-l-hakîmu.
et {Gloire à notre Seigneur, la promesse de notre Seigneur s’est accomplie !}(108/XVII) {Et Dieu ne manque jamais à Sa promesse.} (47/XXII) {Et II est le Puissant, le Sage.} (9/XXXI)
Fa-‘alâ-l-atâyibi min ahli Muhammadinn wa ’Aliyyinn, sallâ-llâhu ‘alayhimâ wa âlihimâ, fa-l-yabki al-bâkûna.
Alors que ceux qui pleurent, pleurent (sur) les meilleurs de la famille de Mohammed et de ‘Ali (que Dieu prie sur eux deux et sur leurs familles), que ceux qui se lamentent, se lamentent sur [leur sort] !
Wa iyyâhum fa-l-yandubi annâdibûna, wa li-mithlihim fa –altudhrafi ad-dumû‘u, wa-l-yasrukhi as-sârikhûna, wa yadijja addâjjûna, wa ya‘ijja-l-‘âjjûna.
Et pour de telles personnes, que les larmes soient versées, que ceux qui poussent des cris, poussent des cris, que ceux qui font du vacarme fassent du vacarme, que ceux qui hurlent hurlent !
Où est celui qui est attendu pour redresser les divergences et les déviations ? Où est celui qui est espéré pour mettre fin à l’injustice et à l’hostilité ?
Où est celui qui a été épargné pour rénover les prescriptions [divines] et les pratiques [du Prophète] ? Où est celui qui a été choisi pour reconsidérer la Religion et la Législation (divine) ? Où est celui qui est souhaité pour vivifier le Livre et ses Lois ?
Où est celui qui va détruire les monuments de l’associationnisme et de l’hypocrisie ? Où est celui qui va anéantir les partisans de la corruption, de la désobéissance et du despotisme ?
Où est celui qui va couper les branches de l’égarement et des discordes ? Où est celui qui fera disparaître les traces de la déviation et des passions ?
Où est celui qui va exterminer les partisans de l’indocilité, de l’égarement et de l’athéisme ? Où est celui qui va élever les proches-alliés et abaisser les ennemis ?
ô fils des grâces abondantes, ô fils de Ta-Ha et [les versets] clairs, ô fils de Ya-Sin et ‘Ceux qui se déplacent rapidement’, ô fils du ‘Mont’ et des ‘Coursiers rapides’,
yâ-bna man danâ fa-tadallâ fakâna qâba qawsayninn aw adnâ dunuwwann wa-qtirâbann, mina-l-‘aliyyi-I-a‘lâ,
ô fils de celui qui {s’approcha et demeura suspendu. Il était à une distance de portée d’arc, ou moins encore}(8-8/ LIII),s’approchant et étant dans la proximité du Très-Elevé, au Plus-Elevé,
لَيتَ شِعري اينَ استَقَرَّت بِكَ النَّوى بَل أيُّ أرضٍ تُقِلُّكَ أو ثَرى، أبِرَضوى أو غَيرِها أم ذي طُوى،
layta shi ‘ rî ayna-staqarrat bi- ka-n-nawâ, bal ayyu ardinn tu- qilluka aw tharâ abiradwâ aw ghayrihâ am dhî tuwâ ?
si je savais en quel endroit tu t’es établi, quel sol, quelle terre te portent ! Est-ce à Radwâ [nom d’une montagne à Médine] ou ailleurs, ou bien à Dhû Tawâ [nom d’une vallée sur le côté du Mont Sina’î] ?
bi-nafsî anta umniyyatu shâ’iqinn yatamannâ, min mu’mininn wa mu’minatinn dhakarâ fa-hannâ.
Que ma vie soit donnée pour toi, ô désir auquel aspire tout croyant ou croyante à qui tu manques et qui, en pensant à toi, ressent de la tendresse !
بِنَفسي أنتَ مِن عَقِيدِ عِزٍّ لا يُسامى
Bi-nafsî anta min ‘aqîdi ‘izzinn lâ yusâmâ.
Que ma vie soit donnée pour toi dont la grandeur indéfectible ne saurait être surpassée !
بِنَفسي أنتَ مِن أثِيلِ مَجدٍ لا يُجارى
Bi-nafsî anta min athîli majdinn lâ yujârâ.
Que ma vie soit donnée pour toi dont la magnificence d’origine noble n’est pas rivalisée !
بِنَفسي أنتَ مِن تِلادِ نِعَمٍ لا تُضاهى
Bi-nafsî ânta min tilâdi ni‘aminn lâ tudâhâ.
Que ma vie soit donnée pour toi dont les grâces ancestrales sont incomparables !
بِنَفسي أنتَ مِن نَصِيفِ شَرَفٍ لا يُساوى،
Bi-nafsî anta min nasîfi sharafinn lâ yusâ-wâ.
Que ma vie soit donnée pour toi dont tout le noble être n’a pas d’égal !
إلى مَتى اُحارُ فِيكَ يا مَولايَ وَإلى مَتّى وَأيُّ خِطابٍ أصِفُ فِيكَ وَأيُّ نَجوى،
Ilâ matâ ahâru fîka, yâ mawlâya ? Wa ilâ matâ, wa ayya khitâbinn asifu fîka, wa ayya najwâ ?
Jusqu’à quand serai-je dans le désarroi à ton propos, ô mon maître, jusqu’à quand ? Et avec quels mots te décrire et t’adresser mes confidences ?
عَزِيزٌ عَلَيَّ أن اُجابَ دُونَكَ وَأُناغى عَزِيزٌ عَلَيَّ أن أبكِيَكَ وَيَخذُلَكَ الوَرى
‘Azîzunn ‘alayya an ujâba dûnaka wa unâghâ, ‘azîzunn ‘alayya an abkîka wa yakhdhulaka-l-warâ,
Il m’est pénible qu’on me réponde et qu’on me chuchote des paroles plaisantes sans toi, il m’est pénible de te pleurer alors que tout le monde t’abandonne,
عَزِيزٌ عَلَيَّ أن يَجرِيَ عَلَيكَ دُونَهُم ما جَرى،
‘azîzunn ‘alayya an yajriya ‘alayka dûnahum mâ jarâ.
il m’est pénible qu’arrive à toi plutôt qu’à eux ce qui t’arrive !
Hal min mu‘îninn fa-utîla ma-‘ahu al-‘awila wa-l-bukâ’a ? Hal min jazû‘inn fa-usâ‘ida jaza’ahu idhâ khalâ ?
a-t-il une aide pour prolonger, en sa compagnie, les lamentations et les pleurs ? Y a-t-il une âme anxieuse que je soulage dans son anxiété et sa solitude ?
Hal qadhiyat ‘aynunn fa-sâ‘adat’hâ ‘aynî ‘alâ-l-qadhâ ? Hal ilayka, yâ-bna ahmada sabilunn fa-tulqâ ? Hal yattasilu yawmunâ minka bi-‘idatinn fanahzhâ ?
Y a-t-il un oeil affecté que mon oeil assiste dans sa peine ? Y a-t-il un moyen, ô fils d’Ahmed, d’aller à toi et de te rencontrer ? Notre jour sera-t-il en contact avec ton temps, que nous soyons comblés ?
Quand irons-nous nous abreuver à tes fontaines abondantes de sorte que nous soyons désaltérés ? Quand étancherons-nous notre soif de ton eau douce, cette grande soif ayant (bien) duré ?
Allâhumma, anta kashshâfu-l-karbi wa-l-balwâ, wa ilayka asta’dî fa-‘indaka al-‘adwâ, wa anta, rabbu-l-âkhirati wa-d-dunyâ.
Mon Dieu, Tu es Celui qui dissipe l’affliction et les épreuves et c’est à Toi que je m’adresse pour implorer Ton Secours, car c’est auprès de Toi que se trouve le secours et Tu es le Seigneur de l’Au-delà et de ce monde.
فَأغِث يا غِياثَ المُستَغِيثِينَ عُبَيدَكَ المُبتَلى وَأرِهِ سَيِّدَهُ يا شَدِيدَ القُوى
Fa-aghith, yâ ghiyâtha-l-mustaghîthîna, ‘ubaydaka-l-mubtalâ, wa arihi sayyidahu, yâ shadîda-l-quwâ,
Ô Secours de ceux qui T’appellent au secours, secours Tes humbles serviteurs éprouvés, fais-leur voir leur Maître, ô Tout-Puissant,
Khalaqtahu lanâ ‘ismatann wa malâdhann, wa aqamtahu lanâ qiwâmann, wa ma‘âdhann, wa ja‘altahu li-l-mu’minîna minnâ imâmann.
Tu l’as créé pour nous comme Sauvegarde et Refuge, Tu l’as instauré pour nous comme Soutien et Protecteur, Tu as fait de lui pour ceux d’entre nous qui croient, un Imam.
Fa-ballighhu minnâ tahiyyatann wa salâmann, wa zidnâ bi- dhâlika, yâ rabbi ikrâmann, wa aj‘al mustaqar-rahu lanâ, mustaqarrann wa muqâmann,
Aussi, transmets-lui de notre part des salutations de paix, augmente-nous par cela, ô Seigneur, en dignité, rends sa demeure, une demeure et une station pour nous,
Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa salli ‘alâ Muhammadinn, jaddihi wa rasûlika as-sayyidi-l-akbari,
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, prie sur Mohammed, son grand-père et Ton Messager, le Maître l’aîné,
وَعَلى أبِيهِ السَّيِّدِ الأصغَرِ وَجَدَّتِهِ الصِّدِّيقَةِ الكُبرى فاطِمَةَ بِنتِ مُحَمَّدٍ (صلى الله عليه وآله)،
wa ‘alâ abîhi as-sayyidi-l-asghari, wa jaddatihi as-sid-dîqa-ti-lkubrâ, Fâtimata binti Muhammadinn, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi sallama,
sur son père, le Maître le cadet, sur son aïeule, la sincère, la grandiose Fatimah, la fille de Mohammed (que Dieu prie sur lui et sur sa famille et salue de la paix),
wa ‘alâ mani astafayta min âbâ’ihi al-bararati, wa ‘alayhi afdala, wa akmala, wa atamma, wa adwama, wa akthara, wa awfara,
sur ses Ascendants pieux que Tu as choisis ainsi que sur lui-même, [d’une façon] meilleure, plus parfaite, plus complète, plus permanente, plus abondante, plus généreuse,
ما صَلَّيتَ عَلى أحَدٍ مِن أصفيائِكَ وَخِيَرَتِكَ مِن خَلقِكَ،
mâ sallayta ‘alâ ahadinn min asfiyâ’ika wa khiyaratika min khalqika,
que Tu ne l’aies jamais fait sur aucun de Tes purs choisis et de Tes élus parmi Tes créatures,
Allâhumma, wa aqim bihi al-haqqa wa ad’had bihi al-bâtila, wa adil bihi awliyâ’aka wa adhlil bihi a’dâ’aka,
Mon Dieu, instaure par lui le Vrai et annule par lui le faux, donne la victoire par lui à Tes Proches-amis, avilis par lui Tes ennemis
وَصِلِ اللهُمَّ بَينَنا وَبَينَهُ وَُصلَةً تُؤَدّي إلى مُرافَقَةِ سَلَفِهِ وَاجعَلنا مِمَّن يا خُذُ بِحُجزَتِهِم وَيَمكُثُ في ظِلِّهِم
wa sili, Allâhumma, baynanâ wa baynahu uslatann, tu’addî ilâ murâfaqati salafihi wa aj‘alnâ mimman ya’khudhu bi-hujzatihim wa yamkuthu fî zhillihim,
établis, mon Dieu, entre lui et nous un lien qui nous conduit à la compagnie de ceux qui l’ont précédé, mets-nous parmi ceux qui s’accrochent à eux et se tiennent dans leur ombre,
وَأعِنّا عَلى تَأدِيَةِ حُقُوقِهِ إلَيهِ وَالاجتِهادِ في طاعَتِهِ وَاجتِنابِ مَعصِيَتِهِ،
wa a‘innâ ‘alâ ta’diyati huqùqihi ilayhi, wa-l-ijtihâdi fî tâ‘atihi wa ijtinâbi ma‘siyatihi,
aide-nous à accomplir les droits qui lui sont dûs, à nous efforcer de lui obéir et à nous garder de lui désobéir,
wa amnun ‘alaynâ bi-ridâhu, wa hab lanâ ra’fatahu, wa rahmatahu, wa du’â’ahu, wa khayrahu, mâ nanâlu bihi sa‘atann min rahmatika, wa fawzann ‘indaka,
accorde-nous son agrément, fais-nous don de sa bonté, de sa miséricorde, de son invocation et de son excellence, par quoi nous obtenons une grande part de Ta Miséricorde et un triomphe auprès de Toi,
Wa aqbil ilaynâ bi-wajhika-l-karîmi wa aqbal taqarrubanâ ilayka, wa anzhur ilaynâ nazhratann rahîmatann, nastakmilu bihâ alkarâmata ‘indaka, thumma, lâ tasrifhâ ‘annâ bi-jûdika.
accueille-nous de Ton noble Visage, accepte notre rapprochement vers Toi, pose sur nous un Regard plein de miséricorde par lequel nous parfaisons la noblesse auprès de Toi, ensuite ne le retire pas de nous par Ta Largesse.
وَاسقِنا مِن حَوضِ جَدِّهِ (صلى الله عليه وآله) بِكَأسِهِ وَبِيَدِهِ رياً رَوِياً هَنِيئاً سائِغاً لا ظَمأ بَعدَهُ يا أرحَمَ الرَّاحِمِينَ.
Wa asqinâ min hawdi jaddihi, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi, bika’sihi wa bi-yadihi rayyann, rawiyyann, hanî’ann, sâ’ighann, lâ zhama’a ba‘dahu, yâ arhama ar-râhimîna.
Abreuve-nous, du bassin de son grand-père (que Dieu prie sur lui et sur sa famille), à sa coupe et à sa main, d’une eau désaltérante, bonne, douce qui étanche notre soif pour toujours, ô le plus Miséricordieux des Miséricordieux !
Ensuite, tu pries la prière de la ziyârat que nous avons décrite précédemment puis tu invoques ce que tu aimes. Tu seras exaucé avec la Volonté de Dieu Très-Elevé.
Spécialiste en sciences islamiques et chiites depuis 2004, je partage réflexions, savoirs et perspectives sur Le Chiisme. Avec une plume inspirée et une vision éclairée, j'invite chaque âme à explorer l'islam et à cheminer vers un monde meilleur.
✍️ Rédigé par :
Seyed Ali Mousavi ✦
Spécialiste en sciences islamiques et chiites depuis 2004, je partage réflexions, savoirs et perspectives sur Le Chiisme.
Avec une plume inspirée et une vision éclairée, j'invite chaque âme à explorer l'islam et à cheminer vers un monde meilleur.