Allâhumma, yâ man dala’a lisâna-s-sabâhi bi-nutqi taballujihi, wa sarraha qita‘a-l-layli al-muzhlimi bi-ghayâhibi talajlujihi
Mon Dieu, ô Celui qui a tiré la langue du matin par le langage de sa lueur, qui a libéré les parcelles de la nuit obscure par les ténèbres de ses balbutiements
wa atqana sun‘a-l-falaki-d-dawwâri fî maqâdîri tabarrujihi, wa sha‘sha‘a diyâ’a-sh-shamsi bi-nûri ta’jjujihi
qui a perfectionné la fabrication du globe terrestre tournant selon les mesures de sa parure, qui a fait briller la clarté du soleil par la lumière de son incandescence !
Yâ man dalla ‘alâ dhâtihi bi-dhâtihi, wa tanazzaha ‘an mujânasati makhlûqâtihi, wa jalla ‘an mulâ’amati kayfiy- yâtihi
Ô Celui qui a indiqué Son Essence par Son Essence, qui s’est abstrait de l’appartenance au genre de Ses créatures, qui est au-dessus de l’accommodation de Ses Modalités
yâ man arqadanî fi mihâdi amnihi wa amânihi, wa ayqazhanî ilâ mâ manahanî bihi min minanihi wa ihsânihi, wa kaffa akuffa-s-sû’i ‘annî bi- yadihi wa sultânihi
ô Celui qui m’a endormi dans le berceau de la Sécurité et de la Sûreté, qui m’a réveillé vers ce qu’il m’a octroyé de Ses Dons et de Ses Bienfaits, qui a éloigné de moi les mains du mal, de Sa Main [Sa Force] et de Son Pouvoir
prie, mon Dieu, sur celui qui T’indique dans les ténèbres de la nuit, sur celui qui, de parmi Tes causes [cordes], s’est accroché à la corde de l’honneur la plus longue
wa-n-nâsi‘i al-hasabi fi dhirwati-l-kâhili al-a‘bali, wa-th-thâbiti alqadami ‘alâ zahâlîfihâ fi-z-zamani-l-awwali
sur celui qui a une ascendance pure, au faîte de la gloire et de la dignité, sur celui qui a les pieds fermes sur les [terrains] glissants des premiers temps
wa ajri, Allâhumma, li-haybatika min âmâqî zafarâti-d-dumû‘i, wa addibi Allâhumma nazaqa-l-khurqi minnî bi-azimmati-l-qunû‘i
fais couler, mon Dieu, par Ta Majesté, des commissures de mes paupières, des sanglots de larmes, corrige, mon Dieu, l’impétuosité de mes balourdises par les rênes du contentement de peu !
llâhî, atarânî mâ ataytuka illâ min haythu-l-âmâlu, am ‘aliqtu biatrâfi hibâlika, illâ hîna bâ’adatnî dhunûbî ‘an dâri-l-wisâli
Mon Dieu, ne vois-tu pas que je ne suis venu à Toi que du point de vue de l’espoir et que je me suis accroché aux extrémités de Ta Corde, que dans la mesure où mes péchés m’ont éloigné de la Demeure de Ta Proximité ?!
Fa-bi’sa-l-matiyyatu al-latî amtatat nafsî min hawâhâ, fawâhann lahâ limâ sawwalat lahâ zhunûnuhâ wa munâhâ, wa tabbann lahâ lijur’atihâ ‘alâ sayyidihâ wa mawlâhâ
Alors, comme est misérable la monture que mon âme a enfourchée de ses passions ! Dommage pour elle pour ce que ses conjectures et ses désirs lui ont suggéré ! Malheur à elle pour son audace à rencontre de son Seigneur et son Maître !
Ilâhî fara’tu bâba rahmatika bi-yadi rajâ’î, wa harabtu ilayka lâji’ann min farti ahwâ’î, wa ‘allaqtu bi-atrâfi hibâlika anâmila walâ’î
Mon Dieu, j’ai frappé à la porte de Ta Miséricorde de la main de mon espoir, je me suis enfui auprès de Toi, cherchant refuge contre les excès de mes passions, je me suis accroché aux extrémités de Ta Corde par les phalangettes de mon allégeance
fa-innaka sayyidî wa mawlâya wa mu’tamadî wa rajâ’î, wa anta ghâyatu matlûbî wa munâya fî munqalabî wa mathwâya
car Tu es mon Souverain et mon Maître, mon Appui et mon Espoir, Tu es Toi, le But de ma demande et de mes désirs dans mes retournements et dans ma stabilité !
Mon Dieu, comment repousserais-Tu un misérable qui s’est réfugié auprès de Toi, fuyant les péchés, comment décevrais-Tu quelqu’un qui demanderait son chemin, aspirant à Ta Proximité avec effort, ou comment repousserais-Tu un assoiffé qui irait s’abreuver à Tes Bassins pour boire ?!
Kallâ ! Wa hiyâduka mutra’atunn fi danki-l-muhûli, wa bâbuka maftûhunn li-t-talabi wa-l-wughûli, wa anta ghâyatu-s-su’li wa nihâyatu-l- ma’mûli
Non ! Tes Bassins sont pleins dans la misère de la sécheresse, Ta Porte est ouverte pour la demande et l’intrusion, Tu es le But de la demande et la Fin de l’espoir !
Ilâhî, hadhihi azimmatu nafsî ‘aqaltuhâ bi-‘iqâli mashî’atika, wa hadhihi a’bâ’u dhunûbî dara’tuhâ bi-‘afwika wa rahmatika, wa hadhihi ahwâ’î- l-mudillatu wa kaltuhâ ilâ janâbi lutfika wa ra’fatika
Mon Dieu, voici les rênes de mon âme que j’ai accrochées à la corde de Ta Volonté, ces fardeaux de mes péchés que j’ai repoussés par Ton Pardon et Ta Miséricorde, ces passions trompeuses que j’ai livrées au côté de Ta Bienveillance et de Ta Bonté !
wa ja’alta ash-shamsa wa-l-qamara li-l-bariyyati sirâjann wahhajann, min ghayri an tumârisa fïmâ abtada’ata bihi lughûbann wa lâ ‘ilâjann
Tu as rendu le soleil et la lune comme une lampe flamboyante pour les créatures, sans déployer, dans ce que Tu as commencé, de fatigue ni de traitement
salli ‘alâ Muhammadinn wa âlihi al-atqiyâ’i, wa-sma‘ nidâ’î, wastajib du‘â’î, wa haqqiq bi-fadlika amalî wa rajâ’î
prie sur Mohammed et sur les membres pieux de sa famille et entends mon appel, exauce mon invocation, réalise par Ta Faveur mon espoir et mon espérance
Ilâhî qalbî mahjûbunn, wa nafsî ma’yûbunn, wa ‘aqlî maghlûbunn, wa hawâ’î ghâlibunn, wa tâ‘atî qalîlunn, wa ma‘siyatî kathîrunn, wa lisânî muqirrunn bi-dh-dhunûbi, fa-kayfa hîlatî
Mon Dieu, mon coeur est voilé, mon âme est défectueuse, ma raison a succombé, ma passion est victorieuse, mes actes d’obéissance sont modiques alors que mes actes de désobéissance sont nombreux, ma langue reconnaît les péchés, alors que puis-je faire ?
yâ sattâra-l-‘uyûbi, wa yâ ‘allâma-l-ghuyûbi, wa yâ kâshifa-l-kurûbi, ighftr dhunûbî kullahâ bi-hurmati Muhammadinn wa âli Muhammadinn
Ô Celui qui dissimule les défauts, ô Celui qui connaît les Mystères, ô Celui qui dissipe les tourments, pardonne tous mes péchés par la grâce de l’honneur de Mohammed et de la famille de Mohammed
ô Celui qui pardonne, ô Celui qui pardonne, ô Celui qui pardonne, par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !
Je dis : Le savant al-Majlisî (que Dieu lui fasse miséricorde) a rapporté cette invocation dans les deux livres de l’invocation et de la Prière d’al-Bihar et il a ajouté un commentaire et un éclaircissement en appendice dans le livre de la Prière.
Il dit : « Cette invocation est une des invocations renommées. Mais je ne l’ai trouvée, parmi les livres considérés, que dans le livre al- Misbâh de Sayyed Ibn Bâqî (que Dieu soit Satisfait de lui). » Il dit également : « Ce qui est connu, c’est qu’elle est à invoquer après la prière obligatoire du matin, alors que Sayyed Ibn al-Bâqî l’a rapportée pour après la prière surérogatoire du matin. » Il est bien de le faire à l’un des deux moments.
Spécialiste en sciences islamiques et chiites depuis 2004, je partage réflexions, savoirs et perspectives sur Le Chiisme. Avec une plume inspirée et une vision éclairée, j'invite chaque âme à explorer l'islam et à cheminer vers un monde meilleur.
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Seyed Ali Mousavi ✦