A propos des actes dans la mosquée de Kûfa et la ziyârat à Muslim
-La ville de Kûfa est l’une des quatre villes que Dieu Très-EIevé a choisies, par laquelle a été interprété le mot ‘Tûr Sinin’. Et selon le hadith, elle est le sanctuaire de Dieu, le sanctuaire de Son Messager(s)», le sanctuaire du Prince des croyants(p). Un dirham donné en aumône en cet endroit équivaut à 100 dirhams donnés ailleurs, et la prière de deux raka ‘ats faite en cet endroit équivaut à 100 raka ‘ats faites ailleurs.
A propos des faveurs de la mosquée de Kûfa : ce qui est évoqué n’en donne pas une image fidèle. Elle est considérée comme l’une des quatre mosquées, pour lesquelles il est bon de s’apprêter à partir pour bénéficier de ses faveurs. Elle est l’un des quatre endroits où le voyageur a le choix de prier entre une prière complète ou raccourcie. Une prière obligatoire en cet endroit correspond à un Hajj accepté, équivaut à 1000 prières accomplies ailleurs. Selon les propos rapportés, elle est l’endroit où ont prié les Prophètes et où va prier celui qui va venir, al-Qâ’im al-Mahdi (que les prières de Dieu soient sur lui). Dans un hadith, il est dit qu’y ont prié 1000 Prophètes et 1000 Légataires de Prophètes. Selon certains propos rapportés, la mosquée de Kûfa est meilleure que celle d’al-Aqsâ dans la maison ‘al- Muqaddasa’.
-Il est rapporté d’Ibn Qûlûyeh de [l’imam] al-Bâqer(P) qui dit :
« Si les gens savaient combien la mosquée de Kûfa a de faveurs, ils s’apprêteraient à partir, même de pays lointains. » Il(P) dit : « La prière prescrite en cet endroit équivaut à un Hajj accepté et celle recommandée équivaut à une ‘Umrah agréée. » Et selon un autre propos rapporté, la [prière] obligatoire et [celle] recommandée faites en cet endroit équivalent à un Hajj et une ‘Umrah [effectués] avec le Messager de Dieu(s).
-Al-Kulaynî et d’autres ont rapporté des Sheikhs grandioses, de Harûn fils de Khârijat qui dit : Abû ‘Abdallah ([l’imam] as-Sâdeq(p)) (que les prières de Dieu soient sur lui) lui demanda s’il y avait entre lui et la mosquée de Kûfa un mile. Il lui dit que non. « Pries-tu toutes tes prières en cet endroit ? » lui demanda-t-il(P). Il répondit que non. Alors, il(p) lui dit : « Si j’étais présent dans son voisinage, je souhaiterais n’y manquer aucune de mes prières ! Connais-tu les faveurs de cet endroit ? Il n’y a pas de Prophètes ni d’hommes vertueux qui n’aient prié dans la mosquée de Kûfa, jusqu’au Messager de Dieu(s) quand il voyagea de nuit au ciel. [L’Ange] Gabriel (p) lui demanda : « Sais-tu où tu es, ô Mohammed? Tu es à l’heure actuelle en face de la Mosquée de Kûfa. » Il(s) dit : « Demande à mon Seigneur qu’il m’autorise à y prier deux raka ’ats. » Il descendit et y pria. Son côté droit est un Jardin du Paradis, sa partie centrale est un Jardin du Paradis et sa dernière partie est un Jardin du Paradis. La prière obligatoire faite en cet endroit équivaut à 1000 prières et la prière recommandée en cet endroit équivaut à 500 prières. S’asseoir en cet endroit sans lecture [du Coran] ni évocation [de Dieu] est acte d’adoration. Si les gens savaient ce qu’il y a à l’intérieur, ils y iraient même en se traînant par terre. »
-Et dans un autre propos rapporté, la prière prescrite équivaut à un Hajj et la prière recommandée équivaut à une ‘Umrah. Nous avons fait allusion aux faveurs de cette noble mosquée, lors de la 7e ziyârat au Prince des croyants(P). Et selon certains propos rapportés, la partie droite de cette mosquée est meilleure que sa partie gauche. Quant aux actes à faire dans la mosquée de Kûfa, selon Misbàh az-Zâ ’ir ou autres, ils sont comme suit :
wa ‘alâ majâlisihi wa mashâhidihi, wa maqâmi hikmatihi, wa athâri âbâ’ihim Adama wa Nûhinn wa Ibrâhîma wa Ismâ-‘îla wa tibyâni bayyinâtihi.
sur le lieu de ses assemblées, ses lieux de rassemblement, la station de la sagesse, les traces de ses pères Adam, Nûh, Ibrâhîm, Ismâ’îl et sur la démonstration de ses évidences !
al-ladhî farraqa-Ilâhu bihi bayna-l-haqqi wa-l-bâtili, wa-l-kufri wa-l-îmâni, wa-sh-shirki wa-t-tawhîdi li-yahlika man halaka ‘an bayyinatinn wa yahyâ man hayya ‘an bayyinatinn.
par lequel Dieu distingue entre le vrai et le faux, entre la foi, l’associationnisme et l’ Unicité, pour que périsse celui qui a péri selon des preuves évidentes, et vive celui qui est vivant selon des preuves évidentes !
wa annaka hakamu-Ilâhi fî ardihi wa qâdî amrihi wa bâbu hikmatihi wa ‘âqidu ‘ahdihi wa-n-nâtiqu bi-wa‘dihi,
que tu es le Jugement de Dieu sur Sa Terre, celui qui exécute Son Ordre, la Porte de Sa Sagesse, celui qui honore Son Pacte, celui qui parle de Sa Promesse,
Yâ amîra-l-mu’minîna, bika ataqarrabu ilâ-Ilâhi zulfâ anta waliyyi wa sayyidî wa wasîlatî fî-d-dunyâ wa-l-âkhirati.
Ô Prince des croyants, par toi, je m’approche de Dieu en proximité, tu es mon Maître, mon Souverain, mon Moyen en ce monde et dans l’Au- delà.
Ensuite, tu entres dans la mosquée. Je dis : Il est mieux d’entrer par la porte située derrière la mosquée, connue sous le nom de ‘la porte de l’éléphant’(bâb al-fil).
AIlâhu akbaru, AIlâhu akbaru, AIlâhu akbaru, hadhâ maqâmual-‘â’idhi bi-Ilâhi wa bi-Muhammadinn, habîbi-Ilâhi, sallâ-Ilâhu ‘alayhi wa âlihi,
Dieu est plus Grand, Dieu est plus Grand, Dieu est plus Grand, c’est la station de celui qui cherche protection auprès de Dieu, de Mohammed, l’Ami intime de Dieu (que Dieu prie sur lui et sur sa famille),
wa bi-wilâyati amîri-l-mu’ minîna, wa-l-a’immati al-mahdiyyîna as-sâdiqîna, an-nâtiqîna, ar-râshidîna, al-Iadhîna adhhaba-Ilâhu ‘anhum ar-rijsa wa tahharahum tat’hîrann.
et de l’allégeance au Prince des croyants et aux Imams bien guidés, les Sincères, ceux qui parlent, ceux qui suivent la bonne direction, desquels Dieu a retiré la souillure et qu’il a purifiés totalement.
رَضِيتُ بِهِمْ أَئِمَّةً وَهُداةً وَمَوالِيَّ،
Radaytu bi-him a’immatann wa hudâtann wa muwâliya.
Je suis satisfait d’eux comme Imams, comme Guides, comme Maîtres.
Sallamtu li-amri-Ilâhi, lâ ushriku bihi shay’ann wa lâ attakhidhu ma‘a-Ilâhi waliyyann, kadhaba al-‘âdilûna bi-Ilâhi wa dallû dalâlann ba’îdann. Hasbiya-Ilâhu wa awliyâ’u-Ilâhi.
Je me soumets à l’ordre de Dieu, je n’associe rien à Lui, je ne prends pas avec Dieu d’[autre] maître ; ceux qui ont donné un associé à Dieu ont menti et se sont égarés d’un grand égarement. Dieu me suffit ainsi que les Proches- Elus de Dieu.
wa anna ‘Aliyyann wa-l-a’immata al-mahdiyyîna min dhurriyyatihi, ‘alayhimu as-salâmu, awliyâ’î wa hujjatu-Ilâhi ‘alâ khalqihi.
que ‘Alî et les Imams bien dirigés de sa descendance (que la paix soit sur eux) sont mes Maîtres et les Arguments de Dieu à rencontre de Ses créatures.
La 4ème colonne : la colonne d’Ibrahim(P)
Ensuite, tu marches vers la 4′ colonne, située à côté de la porte d’alAnmât, en face de la 5e et qui est la colonne d’Ibrahim(P). Tu y pries 4 raka’ats, 2 raka’ats en récitant, après al-Hamd (I), la sourate Le Culte Pur (CXII), et les deux autres, en récitant, après al-Hamd (I), la sourate al-Qadr (XCVII). Après avoir fini, tu récites les glorifications de Zahrâ’(P) et tu dis :
Wa nahnu min shî’atika wa shî‘ati nabiyyinâ Muhammadinn, sallâ-Ilâhu ‘alayhi wa âlihi, wa ‘alayka wa ‘alâjamî‘i- l-mursalîna wa-lanbiyâ’i wa-s-sâdiqîna,
Et nous, nous sommes au nombre de tes partisans et de ceux de notre Prophète Mohammed (que Dieu prie sur lui et sur sa famille, ainsi que sur toi et sur l’ensemble des Messagers, des Prophètes et des Sincères),
wa nahnu ‘alâ millati Ibrâhîma wa dîni Muhammadinn, annabiyyi al-ummiyyi, wa-l-a’immati al-mahdiyyîna wa wilâyati mawlânâ ‘Aliyyinn, amîri-l-mu’minîna.
nous suivons la religion d’Ibrahim et la religion de Mohammed, le Prophète illettré et des Imams bien-dirigés, et du tutorat de notre Maître ‘Alî, le Prince des croyants.
As-salâmu ‘alâ-l-bashîri, an-nadhîri, salawâtu-Ilâhi ‘alayhi wa rahmatuhu wa ridwânuhu wa barakâtuhu,
Que la paix soit sur l’Annonceur et l’Avertisseur (que les Prières de Dieu soient sur lui et sur sa famille, ainsi que la Miséricorde de Dieu et Ses Bénédictions),
wa ‘alâ wasiyyihi wa khalîfatihi, ash-shâhidi li-Ilâhi min ba‘dihi ‘alâkhalqihi, ‘Aliyyinn, amîri-l-mu’minîna, as-siddîqi al-akbari, wa-lfârûqi al-mubîni al-ladhî akhadhta bay’atahu ‘alâ-l-‘âlamîna.
et sur son légataire et successeur, le Témoin de Dieu après lui sur Ses créatures, ‘Alî, le Prince des croyants, le très-sincère, le plus grand, celui qui distingue le vrai du faux, celui qui met en évidence, pour qui tu as pris l’allégeance des mondes.
Radaytu bi-him awliyâ’a wa mawâliya wa hukkâmann fi nafsî wa wuldî wa ahlî wa mâlî wa qismî wa hillî wa ihrâmî wa islâmî wa dînî wa dunyâya wa âkhîratî wa mahyâya wa mamâtî.
Je suis satisfait d’eux comme Proches Elus, comme maîtres, comme gouverneurs pour moi-même, pour mes enfants, mes parents, mes biens, ma part, pour mon licite, pour ce que j’évite parce qu’illicite, mon Islam, ma religion, mon monde ici-bas et mon Au-delà, durant ma vie et à ma mort.
wa antum hukamâ’u-Ilâhi, wa bikum hakama-llahu, wa bikum ‘urifa haqqu-Ilâhi, lâ ilâha illâ-Ilâhu, Muhammadunn rasûlu-Ilâhi,
vous êtes les Sages de Dieu, par vous Dieu gouverne et par vous le Droit de Dieu est connu, il n’y a de Dieu que Dieu, Mohammed est le Messager de Dieu,
Dieu est plus Grand, Dieu est plus Grand, Dieu est plus Grand, Louange à Dieu pour nous avoir guidés !
Dakkat al-Qadâ ‘ et Bayt at- Tassat
Dakkat al-Qadâ’ (le podium du jugement) était une construction dans la mosquée de K.ûfa, ressemblant à une boutique. Le Prince des croyants s’y asseyait pour juger et gouverner. II y avait là une petite colonne sur laquelle était inscrit ce verset : {Oui ! Dieu ordonne l’équité et la bienfaisance !}(90/XVI) Bayt at-Tassat (la maison de la bassine) est l’endroit où est apparu le prodige du Prince des croyants(P) à propos d’une fille célibataire qui avait plongé dans l’eau. Une sangsue qui se trouvait dans l’eau pénétra alors dans son corps et grandit en y suçant son sang. Le ventre de la fille se mit à grossir et ses frères crurent qu’elle était enceinte et proposèrent de la tuer. Ils se rendirent auprès du Prince des croyants pour qu’il tranche entre eux.
L’Imam(P) demanda un voile qui fut dressé dans un coin de la mosquée. La fille fut placée derrière. Il demanda à une accoucheuse de l’ausculter et elle donna son avis : « Ô Prince des croyants ! Elle est enceinte. Elle porte un embryon dans son ventre. » Il(p) demanda qu’on lui apportât une bassine de fange et fit asseoir la fille dessus. La sangsue sentit la puanteur [de la fange] et sortit du ventre vers la bassine. Et selon certains propos rapportés, [l’imam](P) aurait tendu la main, mis un morceau de neige des montagnes de Shâm dans la bassine et la sangsue serait sortie.
Ce qui est connu dans l’agencement des actes dans la mosquée de Kûfa est de faire suivre les actes effectués à la 4′ colonne par ceux au centre de la mosquée et de retarder les actes à effectuer à Dakkat alQadâ ‘ et Bayt at-Tassat après l’ensemble des actes de la mosquée et de les effectuer après avoir fini les actes à Dakkat as-Sâdeq(P). Ceux qui veulent suivre ce qui est connu, retardent les actes de Dakkat alQadâ’ et de Bayt at-Tassat après le tout, et les effectuent après les actes de Dakkat as-Sâdeq(P).
Quant à nous, nous suivons l’agencement de Sayyed Ibn Tâ’ûs in Misbâh az-Zâ ’ir du savant al-Majlasî in al-Bihar et Sheikh Khidr in al-Mazâr. En gros, nous disons : Tu te rends à Dakkat al- Qadâ ’, tu y pries deux raka ‘ats, en récitant pendant ces deux raka ‘ats, après al-Hamd (I), ce que tu veux comme sourate. Après avoir fini, tu récites les glorifications de Zahrâ’ puis tu dis :
wa dhakhartu wilâyata man an‘amta ‘alayya bi-ma‘rifatihim min bariyyatika Muhammadinn wa ‘itratihi, sallâ-Ilâhu ‘alayhim, liyawmi faza’î ilayka, ‘âjilann wa âjilann.
et j’ai thésaurisé l’allégeance à ceux que Tu m’as fait le bienfait de me faire connaître de parmi Tes créatures, Mohammed et sa famille (que Dieu prie sur eux) pour le jour de la Peur de Toi, tôt ou tard.
wa tahsîna sadrî min kulli hamminn wa jâ’ihatinn wa ma‘siyatinn fî dînî wa dunyâya wa âkhiratî, yâ arhama ar- râhimîna.
la protection de ma poitrine de tout souci, de tout malheur, de tout péché dans ma Religion, dans mon monde ici-bas et dans mon Au-delà, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !
Il est rapporté que [l’imam] as-Sâdeq (P) y a prié deux raka ats.
Au milieu de la mosquée : Dakkat al-Ma‘raj
Tu pries, au milieu de la mosquée, deux raka ‘ats, en récitant lors de la première, al-Hamd (I) et Le Culte Pur (CXII) et lors de la seconde, après al-Hamd (I), Les Incroyants (CIX). Après avoir fait les salutations finales et les glorifications, tu dis :
Allâhumma, anta as-salâmu, wa minka as-salâmu, wa ilayka ya‘ûdu as-salâmu, wa dâruka dâru-s-salâmi, hayyinâ rabbanâ minka bi-s-salâmi.
Mon Dieu, Tu es la Paix, de Toi est la Paix, et vers Toi revient la Paix, Ta Maison est la Maison de la Paix, saluenous, notre Seigneur, de Ta Part, par la Paix !
Allâhumma, fa-salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn wa arfa’hâ fî ‘illiyyîna, wa taqabbalhâ minnî, yâ arhama ar-râhimîna.
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et élève-la [ma prière] dans les ‘Iliyyines et accepte- la de moi, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !
Je dis : Cet endroit a été appelé Dakkat al-Ma’raj, en allusion, selon l’apparence, à la demande d’autorisation du Messager de Dieu(s) à Dieu Très-Elevé, lors de sa montée [au ciel], de descendre sur le sol en cet endroit. Il (p) y descendit et pria deux raka’ats. Nous avons confirmé ce propos rapporté au début de cette partie.
La 7e colonne
Elle serait l’endroit où Dieu Très- Elevé accorda à Adam le repentir/ retour. Tu passes à la 7e colonne, tu t’y arrêtes et tu dis en direction de la Qiblah :
Bi-smi-Ilâhi, wa bi-Ilâhi, wa ‘alâ millati rasûli-Ilâhi, sallâ-Ilâhu ‘alayhi wa âlihi, wa lâ ilâha illâ-Ilâhu, Muhammadunn rasûlu-Ilâhi.
Par le Nom de Dieu, par Dieu et selon la Religion du Messager de Dieu (que Dieu prie sur lui et sur sa famille), il n’y a de Dieu que Dieu, Mohammed est le Messager de Dieu !
As-salâmu ‘alâ Shaytha, safwati-Ilâhi, al-mukhtâri, al-amîni, wa ‘alâ as-safwati as-sâdiqîna min dhurriyyatihi, at-tayyibîna awwalihim wa âkhirihim.
Que la paix soit sur Shîth,le pur Elu de Dieu, le choisi, le fidèle, et sur les purs Elus sincères de sa bonne descendance, des premiers aux derniers !
Que la paix soit sur celui qui observe, le témoin envers les nations pour Dieu, Seigneur des mondes !
Tu y pries deux raka ‘ats, en récitant lors de la 1ère raka ‘at alHamd (I) et al-Qadr (XCV1I) et lors de la 2ème al-Hamd (I) et Le Culte Pur (CXII) et lors des 3ème et 4ème raka’ats, la même chose. Après avoir fini, glorifie Dieu avec les glorifications (Tasbih) de Zahrâ’ puis dis :
Fa-in tu‘adhdhibnî fa-bi-dhunûbî, ghayra zhâliminn lî, wa in ta‘fù ‘annî wa tarhamnî, fa-bi-jûdika wa karamika, yâ karîmu.
Aussi, si Tu me châties pour mes péchés, Tu n’es pas injuste avec moi, mais si Tu me pardonnes et me fais Miséricorde, ce sera par Ta Générosité et Ta Noblesse, ô très Noble !
Allâhumma, in tu’adhdhibnî fa-bi-dhunûbî wa lam tazhlimnî shay’ann, wa in taghfir lî fakhayru râhiminn anta, yâ sayyidî.
Mon Dieu, si Tu me châties c’est à cause de mes péchés, et Tu n’es en rien injuste envers moi et si Tu me pardonnes, Tu es le Meilleur de ceux qui font Miséricorde, ô mon Maître !
Allâhumma, anta anta wa anâ anâ, anta al-‘awwâdu bi-l-maghfirati wa anâ al-‘awwâdu bi-dh-dhunûbi wa anta al-mutafaddilu bi-lhilmi wa anâ al-‘awwâdu bi-l-jahli.
Mon Dieu, Tu es Toi, et moi je suis moi, Toi Tu es Celui qui revient sans cesse avec le Pardon et moi je reviens sans cesse avec les péchés, Toi, Tu es Celui qui a la Bonté de la Mansuétude et moi je suis celui qui revient sans cesse avec l’ignorance.
Mon Dieu, je Te demande, ô Trésor des faibles, ô Espoir grandiose, ô Sauveteur du noyé, ô Sauveur de celui qui est perdu, ô Celui qui fait mourir les vivants, ô Celui qui fait vivre les morts,
anta AIlâhu, lâ ilâha illâ anta, al-ladhî sajada laka shu‘â‘u-shshamsi wa dawiyyu-l-mâ’i wa hafîfu-sh-shajari wa nûru-l-qamari wa zhulmatu-l-layli wa daw’u-n-nahâri wa khafaqânu-t-tayri,
Tu es Dieu, point de Dieu autre que Toi, pour qui se prosternent les rayons du soleil, le murmure de l’eau, le frottement des arbres, la lumière de la lune et l’obscurité de la nuit, la clarté du jour et les battements des ailes des oiseaux,
fa-as’aluka, Allâhumma, yâ ‘azhîmu, bi-haqqika ‘alâ Muhammadinn wa âlihi as-sâdiqîna, bi-haqqi Muhammadinn wa âlihi assâdiqîna ‘alayka,
alors, je Te demande, mon Dieu, ô Grandiose, par Ton Droit sur Mohammed et les membres sincères de sa famille et par le droit de Mohammed et des membres sincères de sa famille sur Toi,
Mon Dieu, comme Tu as prié sur Mohammed et sur sa famille, réponds à ma prière dans ce que je T’ai demandé, ô Très Noble, ô Très Noble, ô Très Noble, ô Très Noble !
Ensuite, tu te prosternes et tu dis lors de la prosternation :
yâ man anzala-l-‘adhâba ‘alâ qawmi Yûnusa wa huwa yuridu an yu’adhdhibahuni fada’awhu wa tadarra’û ilayhi, fa-kashafa ‘anhumu al-‘adhâba wa matta’ahum ilâ hîninn,
ô Celui qui a fait descendre le châtiment sur le peuple de Yûnes voulant les châtier, ils se mirent à L’invoquer et à Le supplier, Il dissipa alors d’eux le châtiment et les laissa jouir de la vie jusqu’à un certain temps,
salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn wa akfinî mâ ahammanî min amri dînî wa dunyâya wa âkhiratî.
prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et préserve-moi de ce qui me préoccupe de l’ordre de ma religion, de mon monde ici- bas et de mon Au-delà !
Puis tu dis 70 fois :
یَا سَیِّدِی
Yâ sayyidî.
Ô mon Maître !
Puis tu lèves la tête de la prosternation et tu dis :
wa anâ khâ’idunn fî ‘âfiyatinn, yâ arhama ar-rahimîna.
et moi plongeant dans une santé/salut, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !
Je dis : Il est rapporté dans l’ancien livre al-Mazâr, dans l’invocation h cette station, après les mots « Ô Très- Noble ! » et avant la prosternation, une invocation :
« Mon Dieu ! Ô Celui par qui se dénouent les nœuds des contrariétés… » qui est une des invocations d’as-Sahifah as-Sajjâdiyah N°7 que nous avons rapportée dans le Livre I p401.
Allâhumma, innaka ta’lamu wa lâ a’iamu, wa taqdiru wa lâ aqdiru, wa anta ‘allâmu-l-ghuyûbi, salli, Allâhumma, ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn,
Mon Dieu, Tu sais et je ne sais pas, Tu donnes la puissance et je n’ai aucune puissance, Toi, Tu es Celui qui connaît les mystères, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed,
wa ighfir lî wa arhamnî wa tajâwaz ‘annî, wa tasaddaq alayya mâ an ta ahluhu, yâ arhama ar-râhimîna.
et pardonne-moi, fais-moi Miséricorde, sois Indulgent avec moi et fais-moi l’aumône de ce dont Tu es Digne, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !
Ensuite tu te prosternes et tu dis l’invocation citée plus haut lors de la prosternation : « Ô celui qui [peut] satisfaire les besoins de ceux qui demandent… »
Sache aussi que les propos rapportés sur les faveurs de la 7 ème colonne sont nombreux.
-Al-Kulayni a rapporté selon une chaîne de transmission considérée que le Prince des croyants(P) priait à la 7ème colonne et qu’il y avait entre lui et la 7ème colonne le passage d’une chèvre.
-Et dans un autre propos rapporté, il est dit que durant chaque nuit, 60 000 Anges descendent et prient au niveau de la 7 ème colonne. Et aucun des Anges ne remonte avant le Jour du Jugement Dernier.
-Et dans un hadith considéré de [l’imam] as-Sâdeq(P), il est dit que la 7 ème colonne est la station d’Ibrahim(P).
-Al-Kulaynî a aussi rapporté, in al-Kâfî, selon une chaîne de transmission juste d’Abû Ismâ’îl as-Sarrâj qui dit que Mu’âwiyah fils de Wahab lui a dit, en lui prenant la main : « Abu Hamzeh athThumâlî m’a dit, en me prenant la main : « Asbagh bni Nabâtah m’a dit, en me prenant la main et en me montrant la 7 ème colonne : « C’est la station du Prince des croyants(P) et al-Hassan priait à la 5ème colonne. Quand le Prince des croyants(p) s’absentait, Hassan y priait et elle est [du côté] de la porte de Kindat. » » » Nous nous contenterons de cet aperçu sur les faveurs de cet endroit.
La 5ème colonne
La 5 ème colonne est l’une des stations qui sont des particularités dans la mosquée de Kûfa. Il faut y prier et faire les demandes.
-Dans un propos rapporté considéré, c’est là où priait Ibrahim, l’Ami intime du Miséricordieux. Cela ne contredit pas ce qu’il y a dans les autres propos rapportés. Peut- être priait-il(P) dans ces différents endroits évoqués dans les propos rapportés.
-Et selon un propos rapporté de [l’imam] as-Sâdeq(P), la 5 ème colonne est la station de l’Ange Gabriel(P).
-Et il apparaît du propos rapporté précédemment, qu’elle est la station d’al-Hassan(P).
-En gros, il apparaît des propos rapportés qu’aux 7 ème et 5 ème colonnes se trouvent les plus nobles stations dans la mosquée.
-Sayyed Ibn Tâ’ûs dit : Ensuite tu pries à la 5 ème colonne, 2 raka ats, en récitant après al-Hamd (I) ce que tu veux comme sourate. Quand tu as fini les salutations finales et les glorifications, tu dis :
al-ladhî man da’âka bihi ajabtahu, wa man sa’alaka bihi a‘taytahu, wa mani-astansaraka bihi nasartahu,
avec Lequel celui qui T’a invoqué Tu lui as alors répondu, celui qui T’a sollicité Tu lui as alors donné, celui qui a demandé Ton Assistance Tu l’as alors assisté,
wa mani-astaghfaraka bihi ghafarta lahu, wa mani-asta ‘ânaka bihi a’antahu, wa mani-astarzaqaka bihi razaqtahu,
avec Lequel celui qui a demandé Ton Pardon Tu lui as alors pardonné, celui qui a demandé Ton Aide Tu l’as alors aidé, celui qui T’a demandé de le pourvoir Tu l’as alors pourvu en ressources,
wa mani-astaghâthaka bihi aghathtahu, wa mani-astar-hamaka bihi rahimtahu, wa mani astajâraka bihi ajartahu,
avec Lequel celui qui a demandé Ton Secours Tü l’as alors secouru, celui qui a demandé Ta Miséricorde Tu lui as alors fait Miséricorde, celui qui a demandé Ta Protection Tu l’as alors protégé,
wa man tawakkala ‘alayka bihi kafaytahu, wa mani-asta’samaka bihi ‘asamtahu, wa mani-astanqadhaka bihi mina-n-nâri anqadhtahu,
avec Lequel celui qui a compté sur Toi Tu lui as alors suffi, celui qui T’a demandé le refuge Tu l’as alors protégé, celui qui T’a demandé le Salut du Feu Tu l’en as alors sauvé,
al-ladhî attakhadhta bihi Adama safiyyann, wa Nûhann najiyyann, wa Ibrâhîma khalîlann, wa Mûsâ kalîmann, wa ‘ Isâ rûhann, wa Muhammadann habîbîbann, wa ‘Aliyyann wasiyyann, sallâ-Ilâhu ‘alayhim ajma’îna,
par lequel Tu as pris Adam comme pur Elu, Nûh comme Confident, Ibrahim comme Ami intime, Moussa comme Interlocuteur, ‘Issa comme Esprit, Mohammed comme Bien-Aimé et ‘Alî comme Légataire (que Dieu prie sur eux tous),
an taqdiya lî hawâ’ijî, wa ta’fuwa ‘ammâ salafa min dhunûbî, wa tatafaddala ‘alayyya bi-mâ anta ahluhu wa li-jamî‘i-l-mu’minîna wal-mu’minâti li-d-dunyâ wa-l-âkhirati,
[je Te demande] de satisfaire mes besoins, de me pardonner mes péchés passés et de me faire des faveurs selon ce dont Tu es Digne, ainsi que pour l’ensemble des croyants et des croyantes pour ce monde-ci et l’Au-delà,
ô Celui qui soulage les soucis de ceux qui sont soucieux, ô Secours des affligés, il n’y a de Dieu que Dieu, Gloire à Toi, Seigneur des mondes !
Je dis : Il est rapporté de [l’imam] as-Sâdeq(P) qu’il a dit à certains de ses compagnons :
« Priez 2 raka ‘ats au niveau de la 5 ème colonne, car il est le lieu de prière d’Ibrahim(P), et dites : « Que la paix soit sur notre père Adam et notre mère Eve… » Ce qui se rapproche de ce que j’ai dit au niveau de la 7 ème colonne, en étant face à la Qiblah.
La3ème colonne : la station de l’imam Zayn al-‘Abidine(P)
Ensuite, va à la Dakkat Zayn al-‘Abidine(P) qui se trouve à la 3 ème colonne, qui suit la porte des Kindat.
Je dis : Cette station, du côté de la Qiblah, fait face à la Dakkat de la porte du Prince des croyants(P) et du côté occidental, à la porte Kindat. Elle est bloquée à l’heure actuelle.
-Il est dit que le prieur doit reculer de cinq bras de la colonne, parce que la Dakkat était là. En gros, tu y pries 2 raka‘ats, en récitant al- Hamd(I) et ce que tu veux comme sourate. Quand tu as fini la prière et les glorifications, tu dis :
بِسْمِ اللّٰهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيمِ،
Bi-smi-Ilâhi, ar-rahmâni ar-rahîmi.
Par le Nom de Dieu, le Tout- Miséricordieux, le TrèsMiséricordieux !
Allâhumma, in tu’adhdhibnî fabi-dhunûbî, wa lam tazhlimnî shay’ann, wa in taghfir lî fakhayru râhiminn anta yâ sayyidî,
Mon Dieu, si Tu me châties c’est à cause de mes péchés, et Tu n’es en rien injuste envers moi et si Tu me pardonnes, Tu es le Meilleur de ceux qui font Miséricorde, ô mon Maître !
Allâhumma, anta anta wa anâ anâ, anta al-‘awwâdu bi-l-maghfirati, wa anâ al-‘awwâdu bi-dh-dhunûbi, wa anta al-mutafaddilu bi-lhilmi wa anâal-‘awwâdu bi-l-jahli.
Mon Dieu, Tu es Toi, et moi je suis moi. Toi, Tu es Celui qui revient sans cesse avec le Pardon et moi, je reviens sans cesse avec les péchés. Toi, Tu es Celui qui me fait l’honneur de la Mansuétude et moi, je suis celui qui revient sans cesse avec l’ignorance.
Mon Dieu, je Te demande, ô Trésor des faibles, ô Grandiose pour l’Espoir, ô Sauveteur du noyé, ô Sauveur de celui qui est perdu, ô Celui qui fait mourir les vivants, ô Celui qui fait vivre les morts,
anta AIlâhu al-ladhî lâ ilâha illâ anta, anta al-ladhî sajada laka shu‘â‘u ash-shamsi wa nûru-l-qamari wa zhulmatu-l-layli wa daw’un-nahâri wa khafaqânu-t-tayri,
Tu es Dieu, point de Dieu autre que Toi, Toi pour qui se prosternent les rayons du soleil, la lumière de la lune et l’obscurité de la nuit, la clarté du jour et les battements des ailes des oiseaux,
fa-as’aluka, Allâhumma, yâ ‘azhîmu, bi-haqqika, yâ karîmu, ‘alâ Muhammadinn wa âlihi as-sâdiqîna wa bi-haqqi Muhammadinn wa âlihi as- sâdiqîna ‘alayka,
alors, je Te demande, mon Dieu, ô Grandiose par Ton Droit, ô Très Noble, sur Mohammed et les membres sincères de sa famille et par le droit de Mohammed et des membres sincères de sa famille sur Toi,
yâ sayyidî, yâ sayyidî, ÿâ say- yidî, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn wa ighfir lî,
Ô mon Maître, ô mon Maître, ô mon Maître, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et pardonne-moi.
Multiplie ces paroles en pleurant, humblement, puis pose la joue gauche, répète les mêmes paroles. Ensuite, invoque ce que tu veux.
Je dis : Il est rapporté dans certains recueils non considérés que dans cette station, on accomplit ce que [l’imam] as-Sâdeq(P) a appris à certains de ses compagnons. Et ce qui est juste, c’est que les actes ne sont pas spécifiques à cette station. Les actes rapportés de [l’Imam] as-Sâdeq(P) sont selon ce qu’il(P) a dit à certains de ses compagnons :
-« Vous ne vous réveillez pas tôt pour le besoin, alors vous passez par la grande mosquée de Kûfa ? »
Ilâhî in kuntu qad ‘asaytuka fa-innî at’atuka fî ahabbi-l-ashyâ’i ilayka, lam attakhidh laka waladann wa lam ad‘u laka sharîkann.
Mon Dieu, si je T’ai désobéi, je T’ai obéi dans les choses que Tu aimes le plus, je ne T’ai point attribué d’enfant et je ne prétends pas pour Toi d’associé.
Wa qad ‘asaytuka fî ashyâ’a kathîratinn ‘alâ ghayri wajhi-lmukâbarati laka, wa lâ al-istikbâri ‘an ‘ibâdatika, wa lâ-l-juhûdi lirubûbiyyatika wa lâ al-khurûji ‘ani-l-‘ubûdiyyati laka,
Certes, je T’ai désobéi dans de nombreuses choses, non pas par obstination contre Toi, ni par dédain de T’adorer, ni par reniement de Ta Seigneurie, ni par sortie de ma soumission à Toi,
Fa-in tu‘adhdhibnî fa-bi-dhunûbî, ghayra zhâliminn anta lî, wa in ta‘fu ‘annî wa tarhamni fa-bi-jûdika wa karamika, yâ karîmu.
Aussi si Tu me châties pour mes péchés, Tu n’es pas injuste avec moi et si Tu me pardonnes et me fais Miséricorde, c’est par Ta Générosité et Ta Noblesse, ô Très-Noble !
Ghadawtu bi-hawli-Ilâhi wâ quwwatihi, ghadawtu bi-ghayri hawlinn minnî wa lâ quwwatinn, wa lakin bi-hawli-Ilâhi wa quwwatihi.
Je suis venu (de grand matin) par la Puissance et la Force de Dieu et je suis venu (de grand matin) non pas par une puissance ni une force de moi mais par la Puissance et la Force de Dieu !
wa as’aluka an tarzuqanî rizqann halâlann, tayyibann, tasûquhu ilayya bi-hawlika wa quwwatika, wa anâ khâ’idunn fi ‘âfiyatika.
et je Te demande de me pourvoir d’une ressource licite, bonne que Tu mènes à moi par Ta Puissance et Ta Force, alors que moi je suis plongé dans Ta Santé/Salut.
-Sheikh Shahîd et Mohammed fils d’al-Mash’hadî ont rapporté cette action pour le centre de la Mosquée, après avoir évoqué les actes à faire à la 4 ème colonne. Ils ont dit : Récite dans deux des raka ‘ats, al-Hamd (I) et Le Culte Pur (CXII) et dans les deux autres alHamd (1) et al-Qadr (XCVII). Puis récite les glorifications de Zahrâ’.
-et dans un propos rapporté de façon considérée d’Abû Hamzeh ath-Thumâlî qui dit : J’étais assis un jour dans la mosquée de Kûfa, quand un homme entra par la porte Kindât, avec le plus gracieux des visages, le meilleur des parfums, et des vêtements les plus propres. Il portait un turban, un vêtement, une cuirasse et des sandales arabes qu’il retira. Il s’arrêta au niveau de la 6 ème colonne, leva les bras au niveau de ses oreilles et dit : « Dieu est plus Grand ! ». Tous les poils de mon corps se dressèrent. Il(p) pria 2 raka‘ats, en soignant ses inclinations et ses prosternations.
Ensuite, il invoqua Dieu de cette invocation :
« Mon Dieu ! Si je T’ai désobéi… » jusqu’à arriver à « O Très-Noble… ».
Il se prosterna alors et répéta : « O Très-Noble ! » jusqu’à en perdre le souffle. Puis il dit lors de sa prosternation : « Ô Celui qui peut satisfaire les besoins de ceux qui demandent… » jusqu’à la fin et répéta 70 fois : « Ô mon Maître ! » et cette invocation a été évoquée lors de la 7 ème colonne.
Quand il leva la tête de la prosternation, je précisai mon regard sur lui : c’était [l’imam] Zayn al- ‘Abidine(P).
J’embrassai ses mains et lui demandai ce qu’il faisait ici. Il répondit : « Ce que tu as vu, la prière dans la mosquée de Kûfa. »
Et selon le propos que nous avons rapporté lors de la 7 ème ziyârat au Prince des croyants(P), il(P) continua son chemin avec Abu Hamzeh athThumâlî pour visiter le Prince des croyants.
Dakkat Bâb du Prince des croyants(p) ou La porte de la délivrance : la station de Nûh
Quand tu as fini les actes au niveau de la 3 ème colonne, continue vers Dakkat Bâb du Prince des croyants(P) qui est une banquette de pierre située à côté de ce qui suit la porte de la mosquée, de la demeure du Prince des croyants(P). Prie en cet endroit 4 raka’ats, en récitant al-Hamd (1) et ce que tu veux comme sourate. Quand tu as fini et que tu as fait les glorifications, tu dis :
AIlâhumraa, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn waaqdi hâjatî, yâ-Ilâhu, yâ mân lâ yakhîbu sâ’iluhu, wa lâ yanfadu nâ’iluhu,
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et satisfais mon besoin, ô Dieu, ô Celui de qui celui qui demande n’est pas déçu et dont [les dons obtenus] par celui qui obtient ne s’épuisent pas,
ô Celui qui satisfait les besoins, ô Celui qui répond aux appels, ô Seigneur des terres et des cieux, ô Celui qui dissipe les afflictions, ô Celui aux Dons vastes,
yâ dâfi ‘a-n-naq imâti, yâ mubaddila-s-say’âti hasanâtinn, ‘ud ‘alayya bi-tawlika wa fadlika wa ihsânika,
Ô Celui qui repousse les châtiments, ô Celui qui remplace les mauvaises actions par des bonnes (actions), reviens à moi par Ta Générosité, Ta Faveur et Tes Bienfaits,
Allâhumma, innî halaltu bi-sâhatika li-‘ilmî bi-wahdâniy-yatika wa samadâniyyatika wa annahu lâ qâdira ‘alâ qadâ’i hâjatî ghayruka,
Mon Dieu, je suis descendu dans Ta Place, connaissant Ton Unicité et Ton Impénétrabilité et qu’il n’y a personne qui peut satisfaire mon besoin autre que Toi,
wa as’aluka bi-l-ismi al-ladhî wada’tahu ‘alâ-s-samâwâti fa-anshaqqat wa ‘alâ-l-aradîna fa-anbasatat wa ‘alâ-n-nujûmi fa-antasharat wa ‘alâ-l-jibâli fa-astaqarrat,
je Te demande par le Nom que Tu as posé sur le ciel qui s’est alors fendu, [que Tu as posé] sur les terres qui se sont alors étendues, [que Tu as posé] sur les étoiles qui se sont alors éparpillées, [que Tu as posé] sur les montagnes qui se sont alors établies,
wa as’aluka, bi-l-ismi-l-ladhî ja’altahu ‘inda Muhammadinn wa ‘inda ‘Aliyyinn wa ‘inda-l-Hasani wa ‘inda-l-Husayni wa ‘inda-l-a’immati kullihim, salawâtu-Ilâhi ‘alayhim ajma-‘îna,
je Te demande par le Nom que Tu as placé auprès de Mohammed, auprès de ‘AIî, auprès d’al-Hassan, auprès d’alHussein, auprès de tous les Imams (que les prières de Dieu soient sur eux tous),
an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn wa an taqdiya lî, yâ rabbi, hâjatî, wa tuyassira ‘asîrahâ wa takfïyanî muhimmahâ wa taftaha lî quflahâ.
de prier sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, de satisfaire pour moi, ô Seigneur, mon besoin, de faciliter sa difficulté, de me préserver de m’en préoccuper et de m’en ouvrir le verrou !
Fa-in fa‘alta dhâlika falaka al-hamdu, wa in lam tafal fa- laka alhamdu, ghayra jâ’izinn fî hukmika, wa lâ khâ’ifinn fi ‘adlika.
Car si Tu fais cela, alors pour Toi la Louange, et si Tu ne le fais pas, alors pour Toi la Louange, sans être injuste dans Ton Jugement ni inique dans Ta Justice.
Yâ mu’izza kulli dhalîlinn, wa yâ mudhilla kulli ‘azîzinn, ta’lamu kurbatî, fa-salli ‘alâ Muhammadinn wa âlihi wa farrij ‘annî, yâ karîmu.
Ô Celui qui renforce tout humilié, qui abaisse tout puissant. Tu connais mon affliction, alors, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et soulage- moi, ô TrèsNoble !
La prière pour le besoin en l’endroit évoqué est de 4 raka’ats. Après avoir fini et avoir récité les glorifications, dis :
اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْأَلُكَ يَا مَنْ لا تَرَاهُ الْعُيُونُ، وَ لا تُحِيطُ بِهِ الظُّنُونُ، وَ لا يَصِفُهُ الْوَاصِفُونَ، وَ لا تُغَيِّرُهُ الْحَوَادِثُ، وَ لا تُفْنِيهِ الدُّهُورُ،
Allâhumma, innî as’aluka, yâ man lâ tarâhu al-‘uyûnu wa lâ tuhîtu bihi azh-zhunûnu, wa lâ yasifuhu al-wâsifûna, wa lâ tughayyiruhu alhawâdithu wa lâ tufnîhi ad-duhûr,
Mon Dieu, je Te demande, ô Celui que les yeux ne voient pas, que les conjectures ne cernent pas, que ceux qui décrivent ne décrivent pas, que les événements ne modifient pas,que les époques ne font pas disparaître,
ta’lamu mathâqîla-l-jibâli wa makâyîla-l-bihâri, wa waraqa-lashjâri, wa ramla-l-qifâri, wa mâ adâ’at bihi ash-shamsu wa-lqamaru wa azhlama ‘alayhi al-laylu wa wadaha ‘alayhi an- nahâru.
Tu connais les poids des montagnes et les mesures des mers, [le nombre] des feuilles des arbres et [celui des grains] de sable du désert, ce avec quoi le soleil et la lune éclairent, ce sur quoi la nuit s’est obscurcie, ce que le jour a éclairé,
وَ لا تُوَارِي مِنْكَ سَمَاءٌ سَمَاءً، وَ لا أَرْضٌ أَرْضاً، وَ لا جَبَلٌ مَا فِي أَصْلِهِ، وَ لا بَحْرٌ مَا فِي قَعْرِهِ،
wa lâ tuwârî minka samâ’unn samâ’ann, wa lâ ardunn ardann, wa lâ jabalunn mâ fî aslihi wa lâ bahrunn mâ fî qa‘rihi,
un ciel ne cache pas un ciel de Toi, ni une terre une terre, ni une montagne ce qu’il y a dans son fondement, ni une mer ce qu’il y a dans ses profondeurs,
as’aluka an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa an taj‘ala khayraamrî âkhirahu, wa khayra a‘mâlî khawâtîmahâ, wa khayra ayyâmî yawma alqâka, innaka ‘alâ kulli shay’inn qadrrunn.
je Te demande de prier sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et de rendre le meilleur de mon ordre son dernier, le meilleur de mes actes leurs dénouements, le meilleur de mes jours celui de Ta rencontre, car Tu es Puissant sur toute chose !
Allâhumma, man arâdanî bisû’inn fa-arid’hu, wa man kâdanî fakid’hu wa man baghânî bi-halakatinn fa-ahlik’hu wa akfïnî mâ ahammanî mimman dakhala hammuhu ‘alayya.
Mon Dieu, celui qui me veut du mal, rends-le lui, celui qui ruse avec moi, ruse avec lui, celui qui veut ma perte, mène-le à sa perte, préserve- moi de ces soucis qui me préoccupent et qui se ruent subitement en moi !
Allâhumma, adkhilnî fî dir’ika al-hasînati wa astumî bi-sitrika alwâqî, yâ man yakfî min kulli shay’inn wa là yakfî minhu shay’unn akfinî mâ ahmmanî min amri-d-dunyâ wa-l-âkhirati.
Mon Dieu, fais-moi entrer dans Ta Cuirasse protectrice, couvre-moi de Ton Voile préservateur, ô Celui qui me protège de toute chose et que rien ne protège de Lui, protège-moi de ce qui me préoccupe des ordres de ce monde et de l’Au-delà,
وَ صَدِّقْ قَوْلِي وَ فِعْلِي؛ يَا شَفِيقُ يَا رَفِيقُ، فَرِّجْ عَنِّي الْمَضِيقَ، وَ لا تُحَمِّلْنِي مَا لا أُطِيقُ؛
wa saddiq qawlî wa fî ‘lî, yâ shafîqu, yâ rafîqu, farrij ‘annî almadîqa, wa lâ tuhammilnî mâ lâ utîqu.
confirme ma parole et mes actes, ô Plein de compassion, ô bon Compagnon, soulage-moi de la gêne, ne me charge pas de ce que je ne peux pas supporter !
Yâ ‘aliyyu, yâ ‘azhîmu, anta ‘âlimunn bi-hâjatî wa ‘alâ qadâ’ihâ qadîrunn, wa hiya ladayka yasîrunn, wa anâ ilayka faqîrunn, famunna bihâ ‘alayya, yâ karîmu, innaka ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn.
Ô Très-Elevé, ô Grandiose, Tu connais mon besoin, Tu peux le satisfaire. Cela est pour Toi une chose facile, et moi j’ai besoin de Toi, alors, satisfais-le moi, ô Très-Noble, car Tu es Puissant sur toute chose.
Si je suis le serviteur misérable, Tu es le Seigneur Bienfaisant, agis avec moi selon ce dont Tti es Digne et n’agis pas avec moi en fonction de ce que je mérite, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !
Arham man asâ’a wa aqtarafa wa astakâna wa a’tarafa.
Fais Miséricorde à celui qui a fait du mal, qui a accompli un péché, qui s’est humilié et qui l’a reconnu.
Je dis : Cette invocation jusqu’au mot : « Pardonne-les moi ô Très- Noble » est celle rapportée dans l’ancien livre al-Mazâr pour la station de [l’Imam] Zayn al- ‘Abidîne(P) dans la place de la Mosquée de Sahlat.
Le Mihrâb du Prince des croyants(P)
Ensuite, tu te rends dans le lieu de prière du Prince des croyants(P). Prie deux raka ‘ats, à l’endroit où le Prince des croyants(P) a été frappé. Récite pour chaque raka ‘at, al- Hamd et une des sourates. Après les salutations finales et les glorifications, dis :
Yâ man azhhara al-jamîla wa satara-l-qabîha, yâ man lam yu’âkhidh bi-l-jarîrati wa lam yahtiki-s-sitra wa-sarîrata,
Ô Celui qui fait apparaître le beau et couvre le laid, ô Celui qui ne reproche pas le péché à personne, qui ne déchire pas le voile et les pensées secrètes,
salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa afal bî mâ anta ahluhu, yâ karîmu.
prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et agis avec moi selon ce dont Tu es Digne, ô Très-Noble !
Entretien intime du Prince des croyants
اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْأَلُكَ الْأَمَانَ ﴿يَوْمَ لا يَنْفَعُ مَالٌ وَ لا بَنُونَ، إِلّا مَنْ أَتَى اللَّهَ بِقَلْبٍ سَلِيمٍ﴾
Allâhumma, innî as’aluka al-amâna yawma lâ yanfa‘u mâlunn wa lâ banûna illâ man atâ-llâha bi-qalbinn salîminn.
Mon Dieu, je Te demande la Sécurité {le Jour où ni les richesses, ni les enfants ne seront utiles sauf pour ceux qui iront à Dieu avec un cœur pur} (88-89/XXVl),
je Te demande la Sécurité {le Jour où l’injuste se mordra les mains en disant : « Malheur à moi ! Si seulement j’avais suivi le chemin avec le Messager »} (28/XXV),
wa as’aluka al-amâna yawma lâ yanfa‘u azh-zhâlimîna ma‘dhiratuhum wa lahum al-la‘natu wa lahum sû’u-d-dâri,
je Te demande la Sécurité {le Jour où l’excuse des injustes leur sera inutile. Ils seront alors maudits. La pire des demeures leur est destinée} (52/XL),
wa as’aluka al-amâna yawma yafirru-l-mar’u min akhîhi wa ummihi wa abîhi wa sâhibatihi wa banîhi li-kulli amrî’inn minhum yawma’idhinn sha’ nunn yughnîhi,
je Te demande la Sécurité {le Jour où l’homme fuira son frère, sa mère, son père, sa compagne et ses fils. Ce jour-là, à chaque homme suffira ce qui le concerne} (34-37/LXXX),
wa as’aluka al-amâna yawma yawaddu al-mujrimu, law yaftadî min ‘adhâbi yawma’idhinn, bi-banîhi wa sâhibatihi wa akhîhi wa fasîlatihi al-latî tu’wîhi, wa man fî-l-ardi jamî’ann, thumma yunjîhi, kalann innahâ lazhâ nazâ’atann li-sh-shawâ.
je Te demande la Sécurité le Jour où {le criminel aimerait pouvoir se racheter du châtiment de ce Jour-là en livrant ses fils, sa compagne, son frère, son clan qui lui offrait un asile et tout ce qui se trouve sur la terre pour être sauvé.} (11-14/LXX).
Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-mu’âfî wa anâ-l-mubtalâ wa hal yarhamu al-mubtalâ illâ al-mu‘âfî.
Mon Maître, mon Maître, Tu es Celui qui donne la santé/ salut et moi l’éprouvé. Qui fait miséricorde à l’éprouvé si ce n’est Celui qui donne la santé/salut !
Mawlâya, yâ mawlâya, antâ ar-rahmânu wa anâ-l-marhûmu wa hal yarhamu al-marhûma illâ ar-rahmânu.
Mon Maître, mon Maître, Tu es le Tout-Miséricordieux et moi celui qui reçoit la miséricorde. Qui fait miséricorde à celui qui reçoit la miséricorde si ce n’est le Tout-Miséricordieux !
Mawlâya, yâ mawlâya, anta as-sultânu wa anâ-l-mumtahanu wa hal yarhamu al-mumtahana illâ as-sultânu.
Mon Maître, mon Maître, Tu es l’Autorité et moi celui qui est mis à l’épreuve. Qui fait miséricorde à celui qui est mis à l’épreuve si ce n’est l’Autorité !
ô Plein de Largesse, de Bonté, de Longanimité, de Gratitude, par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !
Je dis : Sayyed Ibn Tâ’ûs a rapporté de lui(P), après cet entretien intime, une longue invocation appelée l’invocation de la ‘sécurité’ (al- Amân) qu’il ne sied pas d’évoquer ici par souci de brièveté. On évoque également ici ce que nous allons évoquer comme suite à la prière dans la mosquée de Zayd fils de Sawhân (p 1318), avec la volonté de Dieu.
-Dans Hadiya az-Zâ ’ir, j ’ai indiqué différemment l’endroit de la prière où le Prince des croyants(P) fut frappé. Est-ce que c’est le Mihrâb qui est connu ou celui abandonné ? Nous disions dans ce livre que la meilleure précaution est d’accomplir les actes dans les deux endroits, ou tantôt dans l’un, tantôt dans l’autre.
Dakkat as-Sâdeq (p)
Ensuite, tu te rends à Dakkat as- Sâdeq(P) qui est proche de Muslim fils de ‘Aqîl (que la Satisfaction de Dieu soit sur lui). Tu y pries 2 Raka’ats. Après les salutations finales et les glorifications, tu dis :
al-qâ’ima ‘alâ kulli nafsinn bimâ kasabat, lâ ilâha illâ anta, salli ‘alâ Muhammadinn wa âmi Muhammadinn.
Celui qui se dresse face à toute âme en fonction de ce qu’elle a acquis, il n’y a de Dieu que Toi, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed !
Puis tu évoques ce que tu aimes.
Je dis : Nous avons dit précédemment et nous le répétons ici, que ce qui est dans l’ancien livre al- Mazâr et qui est connu parmi les gens, à propos de l’agencement des actes à faire dans cette mosquée est de retarder les actes de Dakkal al-Qadâ’ et de Bayt at-Tassat à après les actes de cette station. Quant à nous, nous nous sommes conformés au livre Misbâh az- Zâ’ir, à al-Bihâr et à d’autres et nous les avons confirmés pour après les actes de la 4 ème colonne. Toi, tu peux suivre ce qui est connu et accomplir maintenant, après avoir fini l’ensemble des actes, ce que nous avons rapporté là-bas avec la volonté de Dieu Très-Elevé.
La prière des besoins dans la Mosquée de Kûfa
[Il est rapporté de l’imam] as- Sâdeq(P) qui dit : Celui qui prie deux raka’ats dans la mosquée de Kûfa en récitant pour chaque raka’at, al-Hamd (I), les deux demandes de protection (CXIV et CXIII), Le Culte Pur (CXII), Les Incroyants (CIX), Le Secours (CX), al-Qadr (XCVII), Le Très- Haut (LXXXVII), et qui, après avoir fini les salutations finales, fait les Glorifications de Zahrâ’, puis demande à Dieu ce qu’il veut, [pour celui-là] Dieu satisfait son besoin et répond à son invocation.
Je dis : ce que nous avons confirmé comme agencement des sourates correspond à ce qu’a rapporté Sayyed Ibn Tâ’ûs in al-Misbâh. Selon ce qu’a rapporté [Sheikh] Tûsî dans alAmâli, la sourate d’al- Qadr (XCVII) vient après celle Le Très-Haut (LXXXVII). Et peut- être que le suivi de l’agencement n’est pas nécessaire, [la prière] est rétribuée si l’on fait suivre al- Hamd par les 7 sourates, Dieu est le plus Savant !
-Il est rapporté dans le livre Tuhfah az-Zâ’ir, de [l’imam] as-Sâdeq(P) qui dit : Si tu as un besoin à demander à Dieu Très-Elevé, ou si tu as peur de quelque chose, écris sur une feuille blanche :
بِسْمِ اللّٰه الرَّحْمٰنِ الرَّحِيمِ،
Bi-smi-llâhi, ar-rahmâni ar-rahîmi.
Par le Nom de Dieu, le Tout- Miséricordieux, le TrèsMisé-ricordieux !
bi-Muhammadinn, wa ‘Aliy- yinn, wa Fâtimata, wa-l-Hasani, wal-Husayni, wa ‘Aliyyi bni al-Husayni, wa Muhammadi bni ‘Aliyyinn, wa Ja’fari bni Muhammadinn, wa Mûsâ bni Ja‘farinn, wa ‘Aliyyi bni Mûsâ, Muhammadi bni ‘Aliyyinn, wa ‘Aliyyi bni Muhammadinn wal-Hasani bni ‘Aliyyinn, wa-l-hujjati al-muntazhari, salawâtu-Lâhi ‘alayhim ajma‘îna,
par Mohammed, ‘Alî, Fâtimah, Hassan, Hussein, ‘Alî fils de Hussein, Mohammed fils de ‘Alî, Ja‘far fils de Mohammed, Moussa fils de Ja‘far, ‘Alî fils de Moussa, Mohammed fils de ‘Alî, ‘Alî fils de Mohammed, Hassan fils de ‘Alî, l’Argument l’Attendu (que les prières de Dieu soient sur eux tous),
اكْفِنِي كَذا وَكَذا.
akfinî kadhâ wa kadhâ.
préserve-moi de cela et cela.
C’est-à-dire évoque ton besoin. Ensuite, tu plies la feuille, tu la places dans une noisette d’argile et tu la lances dans de l’eau courante, Dieu (Très-Elevé) te soulagera.
Ziyârat à Muslim ibn ‘Aqîl (que Dieu sanctifie son âme et illumine sa tombe) Quand tu as fini les actes de la mosquée de Kùfa, va vers la tombe de Muslim fils de ‘Aqîl (que la Satisfaction de Dieu soit sur lui), arrête-toi auprès de lui et dis :
Louange à Dieu, le Roi, la Vérité, l’Evident, les géants des tyrans s’humilient devant Sa Grandeur, l’ensemble des habitants des cieux et des terres reconnaissent Sa Seigneurie, tout le reste des créatures reconnaissent Son Unicité !
Wa sallâ-llâhu ‘alâ sayyidi-l-anâmi wa ahli baytihi-l-kirâmi, salâtann taqarru bihâ a‘yunuhum, wa yarghamu bihâ anfu shâni’ihim mina-l-jinni wa-l-insi ajma‘îna.
Que Dieu prie sur le Maître des créatures et sur les nobles gens de sa famille, d’une prière qui réjouisse leurs yeux, en dépit de ceux qui les haïssent de l’ensemble des Djinns et des hommes.
Salâmu-llâhi al-‘aliyyi, al-‘azhîmi, wa salâmu malâ’ikatihi almuqarrabîna, wa anbiyâ’ihi al-mursalîna, wa a’immatihi al-muntajabîna wa ‘ibâdihi as-sâlihîna, wa jamî‘i-sh-shuhadâ’i wa as-siddîqîna,
Que la Paix de Dieu le Très- Elevé, le Très-Grandiose, la paix de Ses Anges proches, de Ses Prophètes Messagers, de Ses Imams élus, Ses serviteurs vertueux, de l’ensemble des martyrs, des sincères,
wa az-zâkiyâtu at-tayyibâtu fimâ taghtadî wa tarûhu ‘alayka, yâ muslima bna ‘aqîli bna abî tâlibinn, wa rahmatu-llâhi wa barakâtuhu.
ainsi que les prières pures et bonnes en tant qu’elles vont et viennent, soient sur toi, ô Muslim fils de ‘Aqîl fils d’Abû Tâleb, ainsi que la Miséricorde de Dieu et Ses Bénédictions !
Ashhadu annaka aqamta as-salâta, wa atayta az-zakâta, wa amarta bi-l-ma‘rûfi wa nahayta ‘ani-l-munkari wa jâhadta fi-llâhi haqqa jihâdihi,
J’atteste que tu as accompli la prière, que tu as donné la zakât, que tu as ordonné le bien et interdit le blâmable, que tu as combattu en Dieu, de Son juste Combat,
Wa ashhadu annaka wafayta bi-‘ahdi-Ilâhi wa badhalta nafsaka fi nusrati hujjati-Llâhi wa bna hujjatihi hattâ atâka alyaqînu.
J’atteste que tu as tenu l’Engagement de Dieu, que tu t’es sacrifié en portant secours à l’Argument de Dieu et au fils de Son Argument jusqu’à ce que la certitude t’ait atteint !
J’atteste pour toi la soumission, la loyauté, le conseil pour le successeur du Prophète Envoyé, pour le descendant choisi, le guide, le savant, le légataire, le transmetteur, l’opprimé, celui qui a subi des préjudices.
Fa-jazâka-ilâhu ‘an rasûlihi wa‘an amîril-mu’minîna wa ‘ani-lHasani wa-l-Husayni, afdala al-jazâ’a bimâ sabarta wa ahtsabta wa a‘anta fa-ni‘ma ‘uqbâ-d-dâri.
Alors, que Dieu te récompense, de la part de Son Messager, du Prince des croyants, de Hassan, de Hussein, de la meilleure des récompenses en tant que tu as patienté, que tu n’as compté que sur Dieu et que tu as prêté assistance. Quelle demeure finale excellente !
La’ana-Ilâhu man qatalaka, wa la’ana-Ilâhu man amara biqatlika, wa la’ana-Ilâhu man zhalamaka.
Que Dieu maudisse ceux qui t’ont tué, que Dieu maudisse ceux qui ont donné l’ordre de te tuer, que Dieu maudisse ceux qui ont été injustes envers toi !
wa la’ana-Ilâhu man bâya ‘aka wa ghashshaka wa khadhalaka wa aslamaka wa man allaba ‘alayka wa lam yu ‘inka.
Que Dieu maudisse ceux qui t’ont prêté allégeance puis t’ont trompé, t’ont abandonné, t’ont livré et ceux qui ont ameuté les gens contre toi et ne t’ont pas aidé !
Ji’tuka, zâ’irann, ‘ârifann bi-haqqikum, musallimann lakum, tâbi ‘ann li-sunnatikum, wa nusratî lakum, mu’addatunn hattâ yahkumaIlâhu, wa huwa khayru-l-hâkimîna, fa-ma‘akum, ma‘akum lâ ma‘a ‘aduwwikum.
Je suis venu à toi, te visitant, connaissant votre droit, soumis à vous, suivant votre sunna (religion). Mon assistance est préparée pour vous jusqu’à ce que Dieu gouverne et Dieu est le Meilleurdes gouverneurs. Alors, avec vous, avec vous, non pas avec votre ennemi !
Que Dieu tue le groupe de gens qui vous a tués de leurs mains et de leurs langues.
L’auteur d ’al-Mazâr al-Kabir a placé ces paroles au rang de la demanded’autorisation [d’entrer] puis il dit après les avoir évoquées :
Ensuite, tu entres, tu t’approches de la tombe, et selon les propos : rapportés précédents, tu indiques la tombe puis tu dis :
As-salâmu ‘alayka ayyuhâ al-‘abdu as-sâlihu, al-mutî‘u li-llâhi wa li-rasûlihi wa li-amîri-l-mu’minîna, wa-l-Hasani, wa-l-Husayni ‘alayhimu as-salâmu.
Que la paix soit sur toi, ô le serviteur vertueux, obéissant à Dieu, à Son Messager, au Prince des croyants, à Hassan et à Hussein (que la paix soit sur eux) !
J’atteste que tu as vécu ce qu’ont vécu les combattants de Badr dans la voie de Dieu, ceux qui ont poussé au plus haut point la lutte contre Ses ennemis et l’assistance à Ses Proches-Elus.
Fa-jazâka-Ilâhu afdala-l-jazâ’i wa akthara-l-jazâ’i wa awfara jazâ’i ahadinn mimman wafâbi-bay’atihi wa astajâba lahu da’ watahu wa atâ‘a ûlâta amrihi.
Alors que Dieu te récompense de la meilleure des récompenses, la plus nombreuse et la plus abondante des récompenses, qu’il n’ait récompensé quiconque de ceux qui ont honoré l’allégeance à Lui, qui ont répondu pour Lui à Son Appel, qui ont obéi au tutorat de Son Ordre.
wa ja‘ala rûhaka ma‘a arwâhi su‘adâ’i wa a‘tâka min jinanihi afsahahâ manzilann, wa afda-lahâ ghurafann, wa rafa‘a dhikraka fîl-‘illiyyîna,
ait placé ton esprit avec les esprits des Bienheureux, t’ait donné la plus large demeure de Son Paradis et la meilleure pièce, ait élevé ton souvenir dans les ‘Iliyyines,
Ashhadu annaka lam tahin wa lam tankul wa annaka qad madayta ‘alâ basîratinn min amrika, muqtadiyann bi-s-sâlihîna, wa muttabi’ann li-n-nabiyyîna.
J’atteste que tu n’as pas faibli que tu n’as pas reculé, que tu as vécu en étant clairvoyant de ton ordre, prenant exemple sur les vertueux, suivant les Prophètes.
Fa-jama‘a-Ilâhu bay-nanâ wa baynaka wa bayna rasûlihi wa awliyâ’ihi fi manâ-zili al-mukhbitîna fa-innahu arhamu ar-râhimîna.
Alors, que Dieu nous rassemble avec toi et Son Messager, Ses purs Elus dans la demeure des humbles, car II est le plus Miséricordieux des miséricordieux !
Ensuite, tu pries deux raka ‘ats au niveau de la tête et tu les lui offres. Puis tu dis :
As-salâmu ‘alayka ayyuhâ al- ‘abdu, as-sâlihu, an-nâsihu li-Ilâhi, wa li-rasûlihi wa li-amîri-l mu’minîna, wa-l-Hasani, wa-l-Husayni, ‘alayhimu as-salâmu.
Que la paix soit sur toi, ô le serviteur vertueux, celui qui conseillait pour Dieu, Son Messager, le Prince des croyants, al-Hassan, al- Hussein (que la paix soit sur eux) !
Ashhadu annaka qutilta mazhlûmann, fa-la‘ana-Ilâhu man qatalaka wa astahalla damaka wa hashâ qubûrahum nârann.
J’atteste que tu as été tué, opprimé. Que Dieu maudisse ceux qui t’ont tué, qui ont rendu licite de verser ton sang, et qu’il remplisse leurs tombes de feu !
Wa ashhadu annaka qad ba-laghta darajata-sh-shuhadâ’i, wa ju’ila rûhuka ma‘a arwâhi- s-su‘adâ’i bimâ nasahta li-Ilâhi wa li-rasûlihi, mujtahidann, wa badhalta nafsaka fi dhâti-Ilâhi wa mardâtihi.
J’atteste que tu as atteint le degré des martyrs, que ton esprit a été placé avec les esprits des Bienheureux pour tes efforts d’avoir conseillé pour Dieu, Son Messager, tu as fait don de toi dans l’Essence de Dieu et Sa Satisfaction.
Fa-rahimaka-Ilâhu wa radiya ‘anka wa hasharaka ma ‘a Muhammadinn wa âlihi at-tâhirîna, wa jama‘anâ wa iyyâkum tna‘ahum fi dâri-n-na‘îmi, wa salâmunn ‘alayka wa rahmatu-Ilâhi wa barakâtuhu.
Alors que Dieu te fasse Miséricorde, qu’il soit Satisfait de toi, te réunisse avec Mohammed et les membres purs de sa famille et qu’il nous place, ainsi que vous avec eux dans la Demeure des Bienfaits, que la paix soit sur toi, ainsi que la Miséricorde de Dieu et Ses Bénédictions !
Prie ensuite deux raka ‘ats et offre les à Hanî. Invoque pour toi-même ce que tu veux et fais-lui tes adieux avec ce avec quoi les adieux ont été faits à Muslim.
Spécialiste en sciences islamiques et chiites depuis 2004, je partage réflexions, savoirs et perspectives sur Le Chiisme. Avec une plume inspirée et une vision éclairée, j'invite chaque âme à explorer l'islam et à cheminer vers un monde meilleur.
✍️ Rédigé par :
Seyed Ali Mousavi ✦
Spécialiste en sciences islamiques et chiites depuis 2004, je partage réflexions, savoirs et perspectives sur Le Chiisme.
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