C’est un mois noble durant lequel les compagnons et sympathisants vertueux se préoccupaient des actes d’adoration et leur accordaient une grande attention
Les 10 premiers jours de Dhû al-Hujjah
Les 10 premiers jours de ce mois sont les jours connus, évoqués dans le noble Coran. Ils sont des jours pleins de faveurs, au maximum des faveurs
Il est rapporté du Prophète(s) :
« Il n’y a pas de jours durant lesquels les actes sont les plus aimables auprès de Dieu Tout-Puissant que ces dix premiers jours. » Et pour ces 10 jours, il y a des actes :
1) Jeûner les 9 premiers jours, ce qui équivaut au jeûne de toute sa vie.
2)Prier entre les deux prières obligatoires du Maghreb et du soir, durant chacune de ses nuits 2raka’ats et réciter pour chaque raka’at, après al-Hamd (I), Le Culte Pur (CXII) 1 fois et le verset 142 de la sourate al-’Arâf (VII), pour participer aux récompenses des pèlerins se rendant au Hajj.
3)Dès le 1er des 10 jours de Dhû al-Hujjah jusqu’au soir de ‘Arafat [c’est-à-dire au soir du 9ème jour], après la prière du matin et avant celle du Maghreb, invoquer Dieu de cette invocation que Sheikh et Sayyed ont rapportée d ’as-Sâdeq(p) :
Allâhumma, innî as’aluka an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa an tahdiyanâ fîhâ li-sabîli-l-hudâ wa-l-‘afâfi wa-lghinâ wa-l-‘amal fîhâ bimâ tuhibbu wa tardâ
Mon Dieu, je Te demande de prier sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, de nous guider, durant ces [jours], sur la voie de la guidance, de la chasteté, de la richesse et des actes durant ces jours selon ce que Tu aimes et dont Tu es Satisfait.
Allâhumma, innî as’aluka, yâ mawdi’a kulli shakwâ, wa yâ sâmi’a kulli najwâ, wa yâ shâhida kulli malâ’inn, wa yâ ‘âlima kulli khafiyyatinn,
Mon Dieu, je Te demande, ô Lieu de dépôt de toute plainte, ô Celui qui entend tout conciliabule, ô Celui qui est Témoin de tout regroupement de gens, ô Celui qui sait tout ce qui est caché,
an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa an takshifa ‘annâ fîhâ al-balâ’a wa tastajîba lanâ fîhâ ad-du‘â’a,
de prier sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, d’éloigner de nous, durant ces jours, les épreuves, d’exaucer pour nous, durant ces [jours], notre invocation,
wa tuqawwiyanâ fîhâ wa tu‘înanâ wa tawaffiqanâ fîhâ limâ tuhibbu rabbanâ wa tardâ, wa ‘alâ mâftaradta ‘alaynâ min tâ‘atika wa tâ‘ati rasûlika wa ahli wilâyatika.
de nous renforcer, durant ces jours, de nous soutenir et de nous accorder la réussite, durant ces jours, pour ce que Tu aimes, notre Seigneur, et dont Tu es Satisfait, et pour ce que Tu nous as imposé en actes d’obéissance envers Toi, Ton Messager et les gens de Ton Allégeance.
wa an tahaba lanâ fîhâ ar-ridâ innaka samî‘u-d-du‘â’i, wa lâ tahrimnâ khayra mâ tunzilu fîhâ mina-s-samâ’i,
de nous accorder, durant ces jours, la Satisfaction car Tu es Celui qui entend l’invocation, de ne pas nous priver du Bien que Tu fais descendre du Ciel, durant ces jours,
Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa lâ tatruk lanâ fîhâ dhanbann illâ ghafarthu, wa lâ hammann illâ farrajtahu
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, et ne laisse pas pour nous, durant ces jours, un péché que Tu n’aies pas pardonné, un souci que Tu n’aies pas soulagé,
wa lâ daynann illâ qadaytahu, wa lâ ghâ’ibann illâ addaytahu, wa lâ hajatann min hawâ’iji-d-dunyâ wa-l-âkhirati illâ sahhaltahâ wa yassartahâ, innaka ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn.
une dette que Tu n’aies pas remboursée, un absent que Tu n’aies pas ramené [chez lui] ni un besoin des besoins de ce monde et de l’Au-delà dont Tu n’aies pas rendu aisé[e], facile [sa satisfaction], car Tu es Puissant sur toute chose !
Mon Dieu, ô Celui qui connaît les [choses] cachées, ô Celui qui a pitié des larmes, ô Celui qui répond aux appels, ô Seigneur des terres et des cieux, ô Celui pour qui les voix ne se confondent pas,
salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa-j‘alnâ fihâ min ‘utaqâ’ika wa tulaqâ’ika mina-n-nâri,wa-l-fâ’izîna bi jan- natika, wan-nâjîna
prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et place-nous, durant ces jours, au nombre des affranchis, des libérés du Feu et de ceux qui ont gagné Ton Paradis et qui sont sauvés,
bi-rahmatika, ô arhama ar-râhimîna, wa sallâ-llâhu ‘alâ say-yidinâ Muhammadinn wa âlihi ajma’îna.
par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux, et que Dieu prie sur notre Maître Mohammed et sur l’ensemble des [membres] de sa famille.
4)Invoquer [Dieu] durant chacun de ces 10 jours, de ces 5 invocations que [l’Ange] Gabriel a transmises au [Prophète] ‘Issa fils de Mariam [Jésus], en cadeau de Dieu Très- Elevé pour qu’il(p) les récite durant les 10 premiers jours. Voici ces 5 invocations
1-Ashhadu an lâilâha illâ-llâhu, wahdahu lâ sharîka lahu, lahu almulku wa lahu al-hamdu, bi-yadihi al-khayru wa huwa‘alâ kulli shay’inn qadîrunn.
J’atteste qu’il n’y a de Dieu que Dieu, uniquement Lui, point d’associé à Lui, à Lui est le Royaume et à Lui est la Louange, entre Ses Mains se trouve le Bien et Il est Puissant sur toute chose !
3- Ashhadu an lâ ilâha illâ-llâhu, wahdahu lâ sharîka lahu, ahadann, samadann lam yalid wa lam yulad wa lam yakun lahu kufuwann ahadunn.
J’atteste qu’il n’y a de Dieu que Dieu, uniquement Lui, point d’associé à Lui, Un, Impénétrable, II n’engendre pas et n’est pas engendré et nul n’est égal à Lui !
4-Ashhadu an lâ ilâha illâ-llâhu, wahdahu lâ sharîka lahu, lahu almulku wa lahu al-hamdu, yahyî wa yumîtu, wa huwa hayyunn lâ yamûtu, bi-yadihi al-khayru, wa huwa ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn.
J’atteste qu’il n’y a de Dieu que Dieu, uniquement Lui, point d’associé à Lui, à Lui est le Royaume et à Lui est la Louange, Il donne la vie et Il fait mourir alors qu’il est Vivant et ne meurt pas, entre Ses Mains se trouve le Bien et Il est Puissant sur toute chose !
5-Hasbiya Allâhu wa kafâ, sami‘a-llâhu li-man da‘â, laysa warâ’allâhi muntahâ. Ashhadu li-llâhi bimâ da’â, wa annahu barî’unn mimman tabarra’a, wa anna li-llâhi al-âkhirata wa-l-ûlâ.
Je me satisfais de Dieu et Il suffit, Dieu entend celui qui invoque, il n’y a pas de fin derrière Dieu. J’atteste pour Dieu de ce qu’il a invoqué et qu’il est Innocent de celui qui a renié et que l’Au-delà et le Premier sont pour Dieu !
Ensuite, [le Prophète] ‘Issa [Jésus](p) a évoqué une récompense abondante pour celui qui répète 500 fois chacune de ces invocations. Et il n’est pas loin que l’on invoque chacune de ces invocations 10 fois par jour, en se pliant à ce qui est rapporté dans le hadith, comme l’a supposé le savant al-Majlisî (que Dieu lui fasse Miséricorde!).
Le mieux est de réciter chacune des invocations 100 fois par jour.
5)Proclamer l’Unicité de Dieu [c’est-à-dire « Il n’y a de Dieu que Dieu »] durant les 10 jours selon la façon rapportée du Prince des croyants, ce qui a une récompense grandiose. Et le mieux est de la prononcer 10 fois par jour :
il n’y a de Dieu que Dieu, au nombre des clins d’œil. II n’y a de Dieu que Dieu, dans la nuit quand elle s’étend et le matin quand il exhale son souffle,
il n’y a de Dieu que Dieu, au nombre des vents dans les steppes et les rochers, il n’y a de Dieu que Dieu, [à partir] de ce jour jusqu’au jour où l’on soufflera dans les trompettes.
Le 1er jour de Dhû al-Hujjah
Un jour très noble pour lequel un certain nombre d’actes sont évoqués.
1) Le jeûne qui équivaut au jeûne de 80 mois.
2) La prière de Fâtimah(p). Sheikh al-Kafa’amî dit : Il est rapporté qu’elle est de 4 raka’ats avec deux salutations finales. Elle est comme la prière du Prince des croyants(p). Réciter à chaque raka’at après al- Hamd (I), le Culte Pur (CXII) 50 fois. Après les salutations finales, glorifier [Dieu] de ses glorifications [de Fâtimah(p)] puis dire :
Gloire à Celui qui détient la Puissance élevée et éminente, Gloire à Celui qui détient la Majesté splendide et grandiose, Gloire à Celui qui détient le Royaume superbe et éternel.
Subhâna man yarâ athara-n-namlati fî-s-safâ, Subhâna man yarâ waqa ‘a-t-tayri fi-l-hawâ’i, Subhâna man huwa hakadhâ wa lâ hakadhâ ghayruhu.
Gloire à Celui qui voit la trace de la fourmi sur les pierres dures, Gloire à Celui qui voit l’impact de l’oiseau dans l’air, Gloire à Celui qui est ainsi et nul autre n’est ainsi.
3) La prière de 2 raka’ats, une demi-heure avant midi. Réciter pour chaque raka’at, après al-Hamd (I), Le Culte Pur (CXII), le verset du Trône (255/II) et al-Qadr (XCVII) 10 fois.
4) Que celui qui a peur d’un oppresseur, dise en ce jour :
Hasbiya, hasbiya, hasbiya min su’âlî, ‘ilmuka bi-hâlî.
Il me suffit ! Il me suffit ! Il me suffit à ma demande ! Tu connais mon état !
-En un tel jour serait né le Prophète Ibrahim(p), l’Ami Intime de Dieu, selon certains propos rapportés.
-Et selon ce qu’ont rapporté les deux Sheikhs, en un tel jour aurait eu lieu le mariage de Fâtimah avec le Prince des croyants(p).
Le 7 ème jour de Dhû al-Hujjah
Jour de tristesse pour les Shi’ites. En un tel jour en l’an 114H, a eu lieu le décès de l’imam Mohammed fils de ‘Alî, al-Bâqer(p) à Médine.
Le 8e jour de Dhû al-Hujjah (le jour du «puisage de l’eau» (at-tarwîyeh))
-Le jeûne durant ce jour a beaucoup de faveurs. Il est rapporté qu’il est une amende compensatoire pour les péchés de 60 ans.
-Sheikh Shahîd (que Dieu lui fasse Miséricorde) dit qu’il est recommandé de faire la douche rituelle (les grandes ablutions) en ce jour.
La 9e nuit de Dhû al-Hujjah (la nuit de ‘Arafat)
C’est une nuit bénie, elle est la nuit des entretiens intimes avec Dieu qui satisfait les besoins, durant laquelle le repentir est accepté, l’invocation est satisfaite. Pour celui qui agit dans l’obéissance de Dieu durant cette nuit, il y a beaucoup de récompenses, équivalentes à 170 ans [de bonnes actions].
Durant cette nuit, il y a de nombreux actes :
1)Invoquer [Dieu] de cette invocation à propos de laquelle il est rapporté que Dieu pardonne à celui qui la récite durant la nuit de ‘Arafat ou durant les nuits du vendredi.
yâ man lâ yuwârî minhu laylunn dâjinn, wa lâ bahrunn ‘ajâjunn, wa lâ samâ’unn dhâtu abrâjinn, wa lâ zhulmunn dhâtu-rtitâjinn, yâ mani-zh-zhulmatu ‘indahu diyâ’unn,
ô Celui à qui une sombre nuit ne peut rien dissimuler, ni une mer agitée, ni un ciel plein de stratosphères, ni une obscurité pleine de verrouillages, ô Celui chez qui les ténèbres sont lumières,
wa bi-smika as-subbûhi, al-quddûsi, al-burhâni al-ladhî huwa nûrunn ‘alâ nûrinn, wa nûrunn min nûrinn, tudî’u minhu kullu nûrinn,
par [la grâce de] Ton Nom le Trés-Glorifié, le Très-Saint, la Preuve qui est Lumière sur toute lumière, Lumière de lumière, de laquelle toute lumière éclaire,
wa as’aluka bi-hâqqi Jabrâ’îla wa Mîkâ’îla wa Isrâfîla, wa bi-haqqi Muhammadinn al-mustafâ, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi, wa ‘alâ jamî‘il-anbiyâ’i wa jamî‘i-l-malâ’ikati
Je Te sollicite, par le droit de Gabriel, Mikâ’il et Isrâfîl, par le droit de Mohammed al-Mustafâ (que Dieu prie sur lui et sur sa famille, sur l’ensemble des Prophètes et des Anges),
wa bi-smika al-ladhî falaqta bihi al-bahra li’Mûsa aghraqta fir’âwna wa qawmahu wa anjayta bihi Mûsa bna ‘imrâna wa man ma ‘ahu,
par le Nom grâce auquel Tu as fendu la mer pour Moussa, Tu as noyé Pharaon et son peuple et Tu as sauvé Moussa fils de ‘Imrân et Ceux qui étaient avec lui,
wa bi-smika al-ladhî da ‘âka bihi Mûsâ bna ‘imrâna min jânibi-ttûri al-aymani, fa-stajabta lahu wa alqayta ‘alayhi mahabbatann minka,
par [la grâce de] ,Ton Nom que Moussa fils de ‘Imrân évoqua sur le flanc droit du mont Tûr, Tu lui as alors répondu et Tu as répandu sur lui Ton Amour,
wa bi-smika al-ladhî bihi ahyâ ‘Isâ bnu Maryama al-mawtâ, wa takallama fi-l-mahdi sabiyyann, wa abra’a al-akmaha wa-l-abrasa biidhnika,
par Ton Nom grâce auquel ‘Issa fils de Mariam a ressuscité les morts, a parlé dans le berceau, alors enfant, a guéri l’aveugle et le lépreux avec Ton Autorisation,
wa bi-smika al-ladhî da‘âka bihi hamalatu ‘arshika wa Jabrâ’îlu wa Mîkâ’îlu wa Isrâfîlu wa habîbuka Muhammadunn, sal- lâ-llâhi ‘alayhi wa âlihi,
par [la grâce de] Ton Nom que les porteurs de Ton Trône ont évoqué, ainsi que [les Anges] Gabriel, Mikâ’îl, Isrâfîl, Ton Bien-Aimé Mohammed (que les prières de Dieu soient sur lui et sur sa famille),
wa bi-smika al-ladhî da‘âka bihi Dhû-n-nûni, idh dhababa mughâdibann, fa-zhanna an lan taqdira ‘alayhi, fa-nâdâ fî-zhzhulumâti :
par [la grâce de] Ton Nom que Dhû an-Nûn [le Prophète Jonas] a évoqué quand il s’en alla courroucé. U pensa que Tu ne le réduirais jamais, alors il T’implora dans les ténèbres
an lâ ilâha illâ anta, subhânaka innî kuntu mina-zh-zhâlimîna, fastajabta lahu wa najjaytahu mina-l-ghammi, wa kadhàlika tunjî-lmu’minîna,
« En vérité, il n’y a de Dieu que Toi, Gloire à Toi, j’étais au nombre des injustes ! » Tu l’as sauvé et Tu l’as préservé de l’affliction, ainsi Tu sauves les croyants,
wa bi-smika al-ladhî da ‘âka bihi Asiyatu, amra’atu fir’awna idh qâlat : rabbi bni lî ‘indaka baytann fî-l-jannati, wa najjinî min fïr‘awna wa ‘amalihi, wa najjinî mina-l-qawmi azh-zhâlimîna, fa-stajabta lahâ du’â’ahâ,
par [la grâce de] Ton Nom que Assia, la femme de Pharaon, a évoqué lorsqu’elle a dit : {Mon Seigneur, construis- moi auprès de Toi, une maison au Paradis et sauvemoi de Pharaon et de ses actes, sauve-moi du peuple injuste !}(11/LXVI),
wa bi-smika al-ladhî da’âka bihi Ayyûbu, idh halla bihi al-balâ’u, fa-‘âqabtahu wa ataytahu ahlahu wa mithlahum ma‘ahum, rahmatann min ‘indika, wa dhikrâ li-l- ‘âbidîna,
par [la grâce de] Ton Nom que Ayoub évoqua quand il fut frappé par le mal, Tu lui as alors rendu la santé et Tu lui as rétabli sa famille et l’équivalent avec eux, par Miséricorde de Ta Part et comme un rappel pour les serviteurs,
wa bi-smika al-ladhî da’âka bihi Sulaymânu fa-wahabta lahu mulkann, lâ yanbaghî li-ahadinn min ba’dihi, innaka anta alwahhâbu,
par [la grâce de] Ton Nom que Suleyman évoqua, Tu lui as alors accordé un royaume tel qu’il ne convient à plus personne après lui, car Tu es en vérité le continuel Donateur,
wa bi-smika al-ladhî sakh-kharta bihi al-burâqa li-Muhammadinn, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi wa sallama,
par Ton Nom grâce auquel Tu as assujetti le Bouraq [souvent représenté comme un cheval ailé] pour Mohammed (que Dieu prie sur lui et sur sa famille et Paix),
wa qawluhu : Subhâna al-ladhî sakhkhara lanâ hadhâ, wa mâ kunnâ lahu muqrinîna, wa innâ ilâ rabbinâ la-munqalibûna,
et Sa Parole : {Gloire à Celui qui a mis tout cela à notre service, alors que nous- mêmes, nous n’y serions pas parvenus. Oui ! Nous retournons vers notre Seigneur}(13-14/XLIII)
par le droit du Nom que Tu as inscrit sur les tentures du Trône avant Ta Création des créatures, du monde ici-bas, du soleil et de la lune, de deux mille ans,
wa as’aluka bi-smika al-makhzûni fî khazâ’inika, al-ladhî asta’tharta bihi fî ‘ilmi-l-ghaybi ‘indaka, lam yazhhar ‘alayhi ahadunn min khalqika, lâ malakunn muqarrabunn wa la nabiyyunn mursalunn wa lâ ‘abdunn mustafann,
je Te demande , par Ton Nom ,Nom emmagasiné dans Tes Réserves , que T’es arrogé dans le monde des Mystères auprès de Toi , qu’ aucune de Tes Créatures n’a vu , ni un Ange proche, ni un Prophète et messager , ni un serviteur choisi,
sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi, wa ‘alâ jamî‘i-r-rusuli wa bâhiyyann wa sharâhiyyann,
(que Dieu prie sur lui et sur sa famille ainsi que sur l’ensemble des Messagers), Bâhiyann et Sharâhiyann [«Le Vivant et le Sustentateur» ou «Il n’y a de Dieu que Dieu»],
wa as’aluka, bi-smika al-ladhî kutiba ‘alâ waraqi-z-zaytûni, fakhada‘ati-n-nîrânu li-tilka al-waraqati, fa-qulta : yâ nâru kûnî bardann wa salâmann,
je Te demande par [la grâce de] Ton Nom qui est écrit sur la feuille d’olivier alors les feux se sont abaissés devant cette feuille et Tu as dit : « Ô Feu, sois fraîcheur et paix ! »,
Allâhumma, rabba-r-riyâhi wa mâ dharat, wa-s-samâ’i wa mâ azhallat, wa-l-ardi wa mâ aqallat, wa sh-shayyâtîna wa mâ adallat, wa-l-bihâri wa mâ jarat,
mon Dieu, Seigneur des vents et de ce qu’ils ont répandu, du ciel et de ce qu’il couvre, de la terre et de ce qu’elle porte, des démons et de ce qu’ils ont égaré, de la mer et de ce qu’elle draine
وَبِحَقِّ كُلِّ حَقٍّ هُوَ عَلَيْكَ حَقٌّ؛
wa bi-haqqi kulli haqqinn, huwa ‘alayka haqqunn,
et par le droit de tout droit qui est un devoir pour Toi,
an taghfira lanâ mâ qadamnâ wa mâ akhkhamâ, wa mâ asramâ wa mâ a ‘lannâ, wa mâ abdaynâ wa mâ akhfaynâ, wa mâ anta a‘lamu bihi minnâ,
de nous pardonner ce que nous avons fait récemment et ce que nous avons fait dans le passé, ce que nous avons caché et ce que nous avons annoncé ouvertement, ce que nous avons mis en évidence et ce que nous avons dissimulé, et ce que Tu sais plus que nous.
Ô Celui qui protège tout étranger, ô Celui qui tient compagnie à toute personne isolée, ô Force de tout faible, ô Soutien de tout opprimé, ô Celui qui pourvoit tout déshérité,
ô Celui qui tient compagnie à toute personne esseulée, ô Compagnon de tout voyageur, ô Pilier de tout sédentaire, ô Celui qui pardonne tout péché et toute faute,
ô Aide de tous ceux qui appellent à l’aide, ô Secoureur de ceux qui crient au secours, ô Celui qui dissipe l’affliction de ceux qui sont affligés, ô celui qui soulage le souci de ceux qui sont préocupés
ô le plus Noble des nobles, ô Celui qui entend le plus parmi ceux qui entendent, ô le plus Clairvoyant de ceux qui regardent, ô le plus Puissant des puissants
Allâhumma, ahfazhnî wa ‘âfinî fi maqâmî, wa as’habnî fi laylî wa nahârî, wa min bayni yadayya wa min khalfî, wa ‘an yamînî wa ‘an shimâlî, wa min fawqî wa min tahtî,
Mon Dieu, protège-moi et accorde-moi la Santé/salut dans ma station, accompagne-moi, nuit et jour, devant moi et derrière moi, à ma droite et à ma gauche, au-dessus de moi et au-dessous de moi,
Allâhumma, innî a’ûdhu bika min zawâli ni’matika, wa min tahwîli ‘âfiyatika, wa min hulûli naqimatika, wa min nuzûli ‘adhâbika
Mon Dieu, je cherche protection auprès de Toi contre la disparition de Tes Bienfaits, le détournement de Ta Santé/ salut, l’occurrence de Ta Punition et la descente de Ton Châtiment,
wa a‘ûdhu bika’ min jahdi-l-balâ’i, wa daraka-sh-shaqâ’i, wa min sû’i-l-qadâ’i, wa shamâtati-l-a‘dâ’i, wa min sharri mâ yanzilu mina-ssamâ’i, wa min sharri mâ fî-l-kitâbi-l-munzali.
je cherche protection auprès de Toi contre l’épreuve difficile, les abîmes de la misère, contre le mauvais destin, le plaisir des ennemis (devant mes malheurs), contre le mal qui descend du ciel, contre le mal qui est dans le livre révélé !
Allâhumma, lâ taj’alnî mina-l-ashrâri, wa lâ min as’hâbi-nnâri,wa tahrimnî suhbata-l-akhyâri, wa ahyinî hayâtann tayyibatann,
Mon Dieu, ne me place pas au nombre des mauvaises gens, ni au nombre des compagnons du Feu, ne me prive pas de la compagnie des bons, fais-moi vivre d’une bonne vie,
wa tawaffanî wafâtann tayyibatann, tulhiqunî bi-l-abrâri, warzuqnî murâfaqata-l-anbiyâ’i fi maq’adi sidqinn, ‘inda malîkinn muqtadirinn.
et fais-moi mourir d’une bonne mort qui me fera rejoindre les vertueux, accorde-moi la compagnie des Prophètes dans la station de la sincérité chez un Roi puissant !
wa laka al-hamdu ‘alâ husni balâ’ika, wasun‘ika ‘indî khâssatann, kamâ khalaqtanî fa-ahsanta khalqî, wa ‘allamtanî fa-ahsanta ta* lîmî, wa hadaytanî fa-ahsanta hidâyatî,
A Toi la Louange pour toutes Tes bonnes épreuves et Tes Œuvres à mon égard, particulièrement quand Tu m’as créé, Tti m’as alors bien créé, quand Tu m’as appris. Tu m’as bien appris, quand Tu m’as guidé. Tu m’as bien guidé,
Fa-kam min karbinn yâ sayyidî qad farrajtahu, wa kam min ghamminn yâ sayyidî qad naffastahu, wa kam min hamminn yâ sayyidî qad kashaftahu
Combien d’afflictions, ô mon Maître, as-Tu soulagées, combien de chagrins, ô mon Maître, as-Tu chassés, combien de soucis, ô mon Maître, as-Tu dissipés,
Fa-laka al-hamdu ‘alâ kulli hâlinn, fî kulli mathwann wa zamâninn, wa munqalabinn wa maqâminn wa ‘alâ hadhihi-l-hâl wa kulli hâlinn.
Alors, à Toi la Louange en tout cas, en tout lieu, en tout temps, lors de tout retournement et en toute station, en cette situation et en toute situation !
Allâhumma, aj’alnî min af-dali ‘ibâdika nasîbann, fî hadhâ-lyawmi, min khayrinn taqsimuhu, aw durrunn takshifuhu,
Mon Dieu, fais que je sois en ce jour parmi ceux de Tes serviteurs qui ont la meilleure part d’un bien que Tu répartis, ou d’un dommage que Tu dissipes, ou d’un mal que Tu écartes
wa lâ yanqusu nâ’iluhu, wa lâ yanfadu mâ ‘indahu, bal, yazdâda kathratann wa tîbann wa ‘atâ’ann wa jûdann.
celui qui reçoit de Lui ne diminue pas, ce qui est chez Lui ne s’épuise pas, au contraire, il augmente beaucoup en nombre, en biens, en dons et en largesses !
inna ‘atâ’aka lam yakun mahzhûrann wa anta ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn, bi rahmatika, yâ arhama ar-râhimîna.
car Ton Don n’est pas prohibé et Tu es Puissant sur toute chose, par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.
2) Glorifier Dieu 1000 fois des «Dix Glorifications» que Sayyed a rapportées et qui vont venir dans le cadre des actes du jour de ‘Arafat. (Cf. plus loin p886)
3) Lire l’invocation «Mon Dieu, celui qui s’est préparé et s’est apprêté …» qu’il est recommandé de réciter le jour de ‘Arafat et la nuit et le jour du vendredi et que nous avons évoquée dans le cadre des actes de la nuit du vendredi. (Cf. Livre I p74)
4) Visiter l’imam Hussein(p) et la terre de Karbalâ’ et y rester jusqu’au jour de l’Aïd. Dieu protégera [celui qui fait cela] du mal de son année
Le 9 e jour de Dhû al-Hujjah
(le jour de ‘Arafat) à Lui obéir et à L’adorer et où II a répandu pour eux les matières de Sa Bienfaisance et de Sa Largesse. En ce jour, plus qu’à Le jour de ‘Arafat est un des jours de fête grandioses, sauf qu’il n’est pas appelé «jour de fête». Il est le jour où Dieu a appelé Ses serviteurs tout autre moment, le démon est humilié, méprisé, banni, en colère
-Il est rapporté que L’Imam Zayn al-‘Abidine (que les Prières et la Paix de Dieu soient sur Lui) entendit, le jour de ‘Arafat, un mendiant demander la charité auprès des gens. Alors, il(p) lui dit : « Malheur à toi ! Tu demandes à autre que Dieu en ce jour où l’on espère que les faveurs de Dieu Très-Elevé englobent tout jusqu ‘aux foetus dans les matrices et ils sont alors comblés ! »
Et pour ce jour, il y a plusieurs actes :
1) La douche rituelle (les grandes ablutions).
2) La visite (ziyârat) à l’imam al- Hussein(P). Elle équivaut à 1000 Hajjs, 1000 ‘Umrahs, 1000 Jihâd, et même elle les dépasse. Il y a de nombreux hadiths sur les faveurs de sa visite en ce jour, dont les chaînes de transmission sont continues et nombreuses. Et il y a accord sur le fait que la récompense de sa visite et de la présence sous sa sainte coupole n’est pas moindre que celle pour la présence à « Arafat, même qu’elle la dépasse. La façon de faire sa visite en ce jour sera présentée dans le Livre III (p 1417) si Dieu Très-Elevé le veut
3)Prier,après la prière obligatoire de l’après-midi, avant de commencer les invocations de ‘Arafat, 2 raka ’ats sous le ciel et reconnaître ses péchés devant Dieu Très-Elevé pour remporter les récompenses de ‘Arafat et obtenir le Pardon de Dieu pour ses péchés.
4) Commencer les actes de ‘Arafat. Les invocations de ce jour rapportées des Arguments purs(p) sont plus nombreuses que ce que l’on peut présenter dans ce condensé et nous nous contenterons ici de ce que peut contenir ce livre.
-Al-K.afa‘amî dit dans al-Misbâh :
«Il est recommandé de jeûner en ce jour de ‘Arafat (pour celui que le jeûne n’affaiblit pas au dépens des invocations), de faire la douche rituelle avant midi et la ziyârat à l’imam Hussein(p) durant son jour et sa nuit.
Quand le soleil arrive au zénith, se mettre sous le ciel, prier les deux prières de midi et de l’après-midi, en soignant les inclinations et les prosternations. Après avoir fini, prier les 2 raka’ats, en récitant, après al-Hamd, lors de la l ire , Le Culte Pur (CXII) et lors de la 2de , la sourate Les Incroyants (CIX). Prier ensuite 4 autres raka’ats en récitant pour chaque raka’at, après al-Hamd, Le Culte Pur 50 fois.
Je dis : «Cette prière est celle du Prince des croyants(p) qui a été mentionnée dans le cadre des actes du jour du vendredi.» (Cf. p91)
-Dire ensuite ce qu’a rappelé Ibn Tâ’ûs, dans le livre alIqbâl, le rapportant du Prophète (s) qui dit :
Gloire à Celui dont la Justice est dans le Jour du Jugement, Gloire à Celui qui a élevé le ciel, Gloire à Celui qui a étalé la terre, Gloire à Celui en dehors duquel il n’y a ni refuge ni salut de Lui !
Lâ ilâha illâ-llâhu, wahdahu lâ sharika lahu, lahu almulku wa lahu al-hamdu, yuhyî wa yumîtu, wa yumîtu wa yuhyî, wa huwa hayyunn lâ yamûtu, bi-yadihi al-khayru wa huwa ‘alâ kulli shay’inn qadîrunn.
Il n’y a de Dieu que Dieu, uniquement Lui, point d’associé à Lui, à Lui est le Royaume et à Lui est la Louange, Il donne la vie et fait mourir, et Il est Vivant et ne meurt pas, entre Ses Mains se trouve le Bien et II est Puissant sur toute chose !
yâ man bi-l-manzhari al-a’lâ, wa bi-l-ufuqi-l-mubîni, yâ man huwa ar-rahmânu ‘alâ-l-‘arshu astawâ, yâ man laysa ka-mithlihi shay’unn wa huwa as-samî‘u, al-basîru,
ô Celui qui est dans le Site le plus élevé et dans l’Horizon évident, ô Lui, le Tout-Miséricordieux qui s’est installé sur le Trône, ô Celui à Qui rien ne ressemble et qui est Celui qui entend et voit,
as’aluka an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn.
je Te demande de prier sur Mohammed et sur la famille de Mohammed.
Présenter son besoin. Il sera satisfait si Dieu Très-Elevé le veut.
-Ensuite, invoquer Dieu de ces prières rapportées de l’imam as- Sâdeq(p) : Celui qui veut rendre heureux Mohammed et la famille de Mohammed(s), qu’il dise dans ses prières sur eux :
Allâhumma, yâ ajwada man a‘tâ, wa yâ khayra man su’ila, wa yâ arhama mani-sturhima,
Mon Dieu, ô le plus Généreux de ceux qui donnent, ô le Meilleur de ceux qui sont sollicités, ô le plus Miséricordieux de ceux à qui l’on demande la Miséricorde,
Allâhumma, innî amantu bi Muhammadinn, sallâ-llâhu ‘alay-hi wa âlihi, wa lam arahu fa-lâ tahrimnî fî-l-qiyâmati ru’yatahu,
Mon Dieu, j’ai cru en Mohammed (que Dieu prie sur Mohammed et sur sa famille), bien que je ne l’aie pas vu, alors ne me prive pas de sa vue, le Jour du Jugement,
accorde-moi sa compagnie, fais-moi mourir selon sa Religion, et fais-moi boire de son bassin, d’un breuvage désaltérant, doux, agréable, je ne serai plus jamais assoiffé par la suite, car Tu es Puissant sur toute chose.
Allâhumma, innî amantu bi-Muhammadinn, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi, wa lam arahu fa-‘arrifnî fî-l-jinâni wajhahu.
Mon Dieu, j’ai cru en Mohammed (que Dieu prie sur Mohammed et sur sa famille), bien que je ne l’aie pas vu, alors fais-moi connaître son visage au Paradis.
Allâhumma, balligh Muhammadann, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi, minnî tahiyyatann kathîratann wa salâmann.
Mon Dieu, transmets à Mohammed (que Dieu prie sur Mohammed et sur sa famille), de ma part, un multiple salut de paix.
-Réciter ensuite l’invocation d’Oum Daoud que nous avons évoquée dans le cadre des actes du mois de Rajab. (p519)
-Ensuite, glorifier Dieu de ces glorifications, (La quantité de la récompense pour cela est très grande et incalculable. Nous ne l’avons pas évoquée par souci de brièveté.) Voici ces glorifications :
wa subhâna-llâhi tasbîhann yadûmu bi-dawâmihi wa yab-qâ bi-baqâ’ihi fî siniyyi-l-‘âlamîna, wa shuhùri-dduhûru, wa ayyâmi-d-dunyâ, wa sâ‘âti-l-layli wa-n-nahâri.
Gloire à Dieu, d’une glorification qui dure de Sa Perpétuité, qui reste de Sa Permanence, durant les années des mondes, les mois des époques, les jours de ce monde, les heures de la nuit et du jour !
Wa subhâna-llâhi abada-l-abadi, wa ma‘a-l-abadi mimmâ lâ yuhsîhi al-‘adadu, wa lâ yufnîhi al-amadu, wa lâ yaqta’uhu al-abadu, wa tabâraka-llâhu ahsanu al-khâliqîna
Gloire à Dieu, de l’Eternité de l’Eternité, avec l’Eternité dont le nombre n’est pas calculé, que la durée n’anéantit pas ni que l’Eternité n’entrecoupe et que Dieu soit Béni, le Meilleur des Créateurs !
Wa-l-hamdu li-llâhi hamdann yadûmu bi-dawâmihi, wa yabqâ bi-baqâ’ihi fî siniyyi-l-‘âlamîna, wa shuhûri-dduhûri, wa ayyâmi-d-dunyâ, wa sâ’âti-l-layli wa-n-nahâri.
Louange à Dieu, d’une louange qui dure de Sa Perpétuité, qui reste de Sa Permanence, durant les années des mondes, les mois des époques, les jours de ce monde, les heures de la nuit et du jour !
Wa-l-hamdu li-llâhi abada-l-abadi, wa ma‘a-l-abadi mimmâ lâ yuhsîhi al-‘adadu, wa lâ yufnîhi al-amadu, wa lâ yaqta‘uhu al-abadu, wa tabâraka-llâhu ahsanu-l-khâliqîna
Louange à Dieu, de l’Eternité de l’Eternité, avec l’Eternité dont le nombre n’est pas calculé, que la durée n’anéantit pas ni que l’Eternité n’entrecoupe, que Dieu soit Béni, le Meilleur des Créateurs !
Lâ ilâha illâ-llâhu, qabla kulli ahadinn, wa lâ ilâha illâllâhu, ba’da kulli ahadinn, wa lâ ilâha illâ-llâhu, ma‘a kulli ahadinn, wa lâ ilâha illâ-llâhu, yabqâ rabbunâ wa yafna kullu ahadinn.
Il n’y a de Dieu que Dieu avant tout un, il n’y a de Dieu que Dieu après tout un, il n’y a de Dieu que Dieu avec tout un, il n’y a de Dieu que Dieu, notre Seigneur reste et tout un disparaît !
Il n’y a de Dieu que Dieu, d’une proclamation de Son Unicité supérieure à celle de ceux qui proclament Son Unicité d’une grande supériorité, avant tout un !
Il n’y a de Dieu que Dieu, d’une proclamation de Son Unicité supérieure à celle de ceux qui proclament Son Unicité d’une grande supériorité, après tout un !
Il n’y a de Dieu que Dieu, d’une proclamation de Son Unicité supérieure à celle de ceux qui proclament Son Unicité d’une grande supériorité, avec tout un !
Wa lâ ilâha illâ-llâhu tahlîlann yafdulu tahlîla al-muhallilîna fadlann kathîrann, li-rabbinâ al-bâqî wa yafna kullu ahadinn.
Il n’y a de Dieu que Dieu, d’une proclamation de Son Unicité supérieure à celle de ceux qui proclament Son Unicité d’une grande supériorité, de notre Seigneur Restant et tout un disparaît !
Wa lâ ilâha illâ-llâhu tahlîlann yadûmu bi-dawâmihi, wa yabqâ bi-baqâ’ihi fi siniyyi-l-‘âlamîna, wa shuhûri-dduhûru, wa ayyâmi-d-dunyâ, wa sâ’âti-l-layli wa-n-nahâri.
Il n’y a de Dieu que Dieu, d’une proclamation de Son Unicité qui dure de Sa Perpétuité, qui reste de Sa Permanence, durant les années des mondes, les mois des époques, les jours de ce monde, les heures de la nuit et du jour !
Wa lâ ilâha illâ-llâhu abada-l-abadi, wa ma‘a-l-abadi mimmâ lâ yuhsîhi al-‘adadu, wa lâ yufnîhi al-amadu, wa lâ yaqta‘uhu al-abadu, wa tabâraka-llâhu ahsa nu-l-khâliqîna
Il n’y a de Dieu que Dieu, de l’Eternité de l’Eternité, avec l’Eternité dont le nombre n’est pas calculé, que la durée n’anéantit pas ni que l’Eternité n’entrecoupe, que Dieu soit Béni, le Meilleur des Créateurs !
Dieu est plus Grand avant tout un. Dieu est plus Grand après tout un, Dieu est plus Grand avec tout un, Dieu est plus Grand, notre Seigneur reste et tout un disparaît !
Dieu est plus Grand, d’une proclamation de Sa Précellence supérieure à celle de ceux qui proclament Sa Précellence d’une grande supériorité, avant tout un !
Dieu est plus Grand, d’une proclamation de Sa Précellence supérieure à celle de ceux qui proclament Sa Précellence d’une grande supériorité, après tout un !
Dieu est plus Grand, d’une proclamation de Sa Précellence supérieure à celle de ceux qui proclament Sa Précellence d’une grande supériorité, avec tout un !
Dieu est plus Grand, d’une proclamation de Sa Précellence supérieure à celle de ceux qui proclament Sa Précellence d’une grande supériorité, de notre Seigneur Restant et tout un disparaît !
Wa-llâhu akbaru takbîrann yadûmu bi-dawâmihi, wa yabqâ bi-baqâ’ihi fi siniyyi-l-‘âlamîna, wa shuhûri-dduhûru, wa ayyâmi-d-dunyâ, wa sâ‘âti-l-layli wa-n-nahâri.
Dieu est plus Grand, d’une proclamation de Sa Précellence qui dure de Sa Perpétuité, qui reste de Sa Permanence, durant les années des mondes, les mois des époques, les jours de ce monde, les heures de la nuit et du jour !
Wa-llâhu akbaru abada-l-abadi, wa ma‘a-l-abadi mimmâ lâ yuhsîhi al-‘adadu, wa lâ yufnîhi al-amadu, wa lâ yaqta‘uhu al-abadu, wa tabâraka-llâhu ahsanu-l-khâl iqîna.
Dieu est plus Grand, de l’Eternité de l’Eternité, avec l’Eternité dont le nombre n’est pas calculé, que la durée n’anéantit pas ni que l’Eternité n’entrecoupe, que Dieu soit Béni, le Meilleur des Créateurs !
-Ensuite, invoquer [Dieu] de l’invocation : «Mon Dieu, celui qui s’est préparé et s’est apprêté…» qui a été évoquée dans le cadre des actes du vendredi (Cf. Livre I p. 74)
-Ensuite, invoquer [Dieu] de l’invocation rapportée par Sheikh Tûsî dans son al-Misbâh, qui est celle de l’imam ‘Ali fils de Hussein(p) : «.Mon Dieu, Tu es Dieu, Seigneur des mondes ….» Je dis : Elle est celle que l’on invoque lors de la station à ‘Arafat. C’est une longue invocation que nous avons évité de citer ici.
-Invoquer [Dieu] de l’invocation N°47 d’as-Sahifah asSajjâdiyyah al-Kâmilah (Le jour de ‘Arafat) de l’imam Zayn al-’Abidîne(p) qui comprend toutes les demandes pour ce monde et pour l’Au-delà.
Invocation de Hussein(p) le jour de ‘Arafat
-Et parmi les invocations connues pour ce jour, celle du Maître des martyrs, l’imam al-Hussein(p), rapportée par Bishr et Bashîr, fils de Ghâleb al-Asadî.
-En tout cas, de nombreux actes et invocations sont rapportés pour ce jour pour ceux qui ont la chance d’être à ‘Arafat. Le meilleur acte pour ce noble jour est l’invocation. Ce jour est le jour par excellence pour l’invocation. Et il faut en ce jour, multiplier les invocations pour les frères croyants, vivants et morts.
-Lire, durant ce jour, la 3ème ziyârat al-jâmi’at (Cf. Livre III p 1695)
O Seigneur, mes péchés ne Te nuisent pas et Ton Pardon pour moi ne Te diminue pas, alors, donne-moi ce qui ne Te diminue pas et pardonne-moi ce qui ne Te nuit pas.
et si Tu n’as pas pitié de ma fatigue et de mes difficultés, [au moins] ne me prive pas de la récompense de celui qui est touché par un malheur.
-Je dis : Sayyed Ibn Tâ’ûs dit, à propos des invocations du jour de ‘Arafat : Quand le moment du coucher du soleil approche, dire : «Par [la grâce du] Nom de Dieu, par Dieu, Gloire à Dieu, Louange à Dieu …»» Et cette invocation est celle des «Dizaines» citée dans le Livre I p207 .
Il est juste de ne pas abandonner, à la fin du jour de ‘Arafat, la lecture de l’invocation des «Dizaines» qu’il est recommandé de réciter tous les matins et soirs. Et ces rappels qu’a rapportés al-Kafa‘amî sont ceux rapportés à la fin de l’invocation des «Dizaines», comme l’a rapporté Sayyed (que Dieu lui fasse Miséricorde).
La 10 e nuit de Dhû al-Hujjah
C’est une nuit bénie. Elle est l’une des 4 nuits qu’il est recommandé d’animer [en actes d’adoration] et durant lesquelles les portes du ciel s’ouvrent.
-Durant cette nuit, la visite (zivârat) à l’imam al-Hussein(p)est recommandée
-ainsi que l’invocation «O Celui qui maintient en permanence la faveur sur les gens…» (que nous avons citée dans le cadre des actes de la nuit de vendredi. (Cf. Livre I p78)
Le 10 e jour de Dhû al-Hujjah
Le jour de L’Aîd al-Adhâ (la fête du Sacrifice)
C’est un jour d’une noblesse extrême et il y a de nombreux actes. [Pour les actes obligatoires à faire sur place ce jour-là par les pèlerins, voir les rites du Hajj selon la législation islamique. (Cf. notamment en français Le Hajj rites et invocations aux Editions BAA.)]
1) La douche rituelle (les grandes ablutions). C’est une règle (sunna) recommandée confirmée pour ce jour. (Certains savants l’ont même rendue obligatoire.)
2) La prière de l’Aid, comme nous l’avons décrite lors de l’ Aid alFitr. [Cf. Le 1″ jour de Shawwal, p 835] Cependant, ici, il est recommandé de faire précéder la prière au 1er repas de la journée et il est recommandé de manger de la viande du sacrifice.
3) Réciterles invocations des Infaillibles(p) avant et après la prière de l’Aïd (elles sont rapportées dans le livre al-lqbâl). Et sans doute, la meilleure invocation pour ce jour est celle N°48 d’as-Sahifah as-Sajjâdiyyah al-Kâmilah de l’imam Zayn al-’Abidîne(p) qui commence par : «Notre Dieu, c’est un jour béni…». Et aussi celle N°46 d’as-Sahîfah as-Sajjàdiyyah al-Kâmilah de l’imam Zayn al’Abidîne(p) qui commence par : «Ô Celui qui fait miséricorde à celui envers qui aucun serviteur ne fait preuve de clémence!….>>
4) La lecture de l’invocation de La Lamentation (an-Nudbah) qui va venir si Dieu Très-Elevé le veut. (Cf. Livre III pl629)
5) Le sacrifice, et cela est confirmé.
6) La proclamation de Précellence de Dieu (at-Takbirât, dire «Dieu est plus Grand !») de la façon suivante après les 15 prières obligatoires (la l ere étant la prière obligatoire de midi le jour de l’Aïd et la dernière étant celle obligatoire du matin du 13 ème jour) pour ceux qui se trouvent à Minâ (près de La Mecque). Par contre pour ceux qui se trouvent ailleurs, après les 10 prières obligatoires (la l ère étant la prière obligatoire de midi le jour de l’Aïd et la dernière étant celle obligatoire du matin du 12 ème jour). Et les Takbirât sont, selon le juste propos rapporté d’al-Kâfi :
Dieu est plus Grand pour nous avoir guidés, Dieu est plus Grand pour nous avoir pourvus en bête de troupeaux, Louange à Dieu pour nous avoir fait un bienfait/épreuve !
Et il est recommandé de répéter ces takbîrâts après les prières obligatoires, selon les possibilités, tout comme il est recommandé de les répéter après les prières surérogatoires.
Le 15e jour de Dhû al-Hujjah
Ce jour est le jour anniversaire de la naissance de l’imam ‘Alî anNaqî(p)» en l’an 212H.
La 18e nuit de Dhû al-Hujjah
C’est la nuit de la fête d’al-Ghadîr qui est une nuit noble.
Il est rapporté de Sayyed in al-Iqbâl pour cette nuit une prière ayant des caractéristiques particulières, comprenant 12 raka ’ats avec un seul salut final et une invocation.
Le 18e jour: la fête d’al-Ghadîr
C’est le plus grand jour de fête de Dieu et jour de fête de la famille de Mohammed. Il est le plus grandiose des jours de fête. Dieu TrèsElevé n’a pas envoyé de Prophète qui n’ait pas fêté ce jour-là et n’ait pas préservé l’honneur de ce jour. Le nom de ce jour est, dans le ciel «le jour de l’engagement bien connu» (al-‘ahad al-ma’hûd) et sur terre «le jour du pacte pris et du Rassemblement mémorable» (almîthâq al-ma ’khûdh wa al-jam ‘al-mash hûd).
-Il est rapporté que quelqu’un interrogea l’imam as-Sâdeq(p):
-«Y a-t-il pour les Musulmans un jour de fête autre que ceux du vendredi, du Sacrifice (al-Ad’hâ) et de la Rupture du Jeûne (al-Fitr) ?
-Oui ! Le plus grandiose de ces jours du point de vue de son côté sacré !
-Quel jour de fête est-ce ?
-Le jour où le Messager de Dieu(s) a désigné le Prince des croyants en disant : «Celui pour qui je suis son Maître alors Alî est le Maître !» Et ce jour est le 18ème jour du mois de Dhû al-Hujjah.
-Que devons-nous faire durant ce jour ?
-Le jeûne, les actes d’adoration, le rappel de Mohammed et de la famille de Mohammed et la prière sur eux. Le Messager de Dieu a recommandé au Prince des croyants d’en faire un jour de fête. C’est ce que faisaient les Prophètes : ils recommandaient à leurs légataires de considérer ce jour comme un jour de fête.»
-Et le propos d’Abû Nasr al-Bizantî de l’imam ar-Ridâ(p) qui dit : « Ô fils d’Abû Nasr, où que tu sois, présente-toi au Prince des croyants(P) le jour d’al-Ghadir car Dieu (qu ‘Il soit Béni et Exalté) pardonne à tout croyant et croyante et tout musulman et musulmane, les péchés de 60 ans ; Il affranchit du Feu le double de ceux qu’il a affranchis pendant le mois de Ramadan, la nuit d’al- Qadr et la nuit d’al-Fitr. Chaque dirham donné à tes frères savants durant ce jour équivaut à 1000 dirhams. Honore tes frères en ce jour. Rends heureux en ce jour tout croyant et croyante. Par Dieu ! Si les gens connaissaient en vérité les faveurs de ce jour, les Anges les salueraient dix fois tous les jours.» En résumé il faut magnifier ce noble jour et les actes en ce jour sont nombreux.
1)Le jeûne qui est une amende compensatoire aux péchés de 60 ans. Il est rapporté que le jeûne de ce jour équivaut au jeûne de l’époque et équivaut à 100 Hajjs et ‘Umrahs.
2)La douche rituelle (les grandes ablutions).
3)La visite (ziyârat) au Prince des croyants(p). L’homme doit s’efforcer, où qu’il se trouve, de se rendre sur la tombe du Prince des croyants(p). Trois ziyârâts sont évoquées pour ce jour, notamment la ziyârat connue sous le nom de Amîn Allah avec laquelle on peut le(p) visiter de près et de loin (Cf. Livre III pl 140). Elle est également une des ziyârâts al-jâmi ’at absolues qui vont venir dans le Livre III si Dieu Très-Elevé le veut.
4)Chercher protection auprès de Dieu, selon l’invocation rapportée par Sayyed in al-Iqbâl du Prophète(s).
5 )Prier 2 raka’ats puis se prosterner et remercier Dieu Tout-Puissant 100 fois. Puis lever la tête de la prosternation et dire :
Allâhumma, innî as’aluka bi-anna laka al-hamdu, wahdaka lâ sharîka laka, wa annaka wâhidunn, ahadunn, samadunn, lam talid wa lam tûlad, wa lam yakun laka kufuann ahadunn,
Mon Dieu, je Te sollicite en tant qu’à Toi est la Louange, uniquement Toi, pas d’associé à Toi, en tant que Tu es Unique, Un, Impénétrable, Tu n’engendres pas et Tu n’es pas engendré et nul n’est égal à Toi,
yâ man huwa kulla yawminn fi sha’ninn, kamâ kâna minsha’nika an tafaddalta ‘alayya, bi-an ja’altanî min ahli ijâbatika, wa ahli dînika, wa ahli da‘watika,
ô Celui qui est chaque jour dans une affaire, comme il était de Ton Affaire de m’avoir fait la faveur de me placer parmi ceux qui ont répondu [à Ton Appel], les gens de Ta Religion, les gens de Ton Appel,
ilâ an jaddadta dhâlika al-‘ahda lî tajdîdann, ba‘ada tajdîdika khalqî, wa kuntu nasyann, mansiyann, nâsiyann, sâhiyann, ghâfilann,
jusqu’à renouveler à nouveau cet engagement pour moi après avoir renouvelé ma création alors que j’étais totalement oublié, oubliant, distrait, négligent.
Allâhumma, sami’nâ wa ata‘nâ, wa ajabnâ dâ’iyaka bi-mannika, fa-laka al-hamdu, ghufrânaka, rabbanâ, wa ilayka al-masîru.
Mon Dieu, nous avons entendu, nous avons obéi et nous avons répondu à Ton Appel par Ta Grâce, alors, à Toi est la Louange, Ton Pardon, notre Seigneur, et le devenir est vers Toi !
Aminnâ bi-llâhi, wahdahu lâ sharîka lahu, wa bi-rasûlihi, Muhammadinn, sallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi, wa saddaqnâ wa ajabnâ dâ’iya-llâhi,
Nous avons cru en Dieu, uniquement Lui, point d’associé à Lui, et en Son Messager Mohammed (que Dieu prie sur lui et sur sa famille), nous avons certifié, nous avons répondu à l’Appel de Dieu,
‘abdi-llâhi, wa akhî rasûlihi, wa-s-siddîqi al-akbari, wa-l-hujjati ‘alâ bariyyatihi, almu’ayyidi bihi nabiyyahu wa dînahu,
Serviteur de Dieu et le frère de Son Messager, le plus grand Sincère, l’Argument à l’encontre de Tes créatures, l’Auxiliaire de Son Prophète et de Sa Religion,
al-haqqa al-mubînu, ‘alamann li-dîni-llâhi, wa khâzinann li-‘ilmihi, wa ‘aybata ghaybi-llâhi, wa mawdi‘a sirri-llâhi, wa amînallâhi ‘alâ khalqihi, wa shâhidahu fî bariyyatihi.
la Vérité évidente, la Bannière de la Religion de Dieu, Réservoir de Son Savoir, Dépositaire des Mystères de Dieu, Lieu de dépôt du Secret de Dieu, le Fidèle de Dieu pour Ses créatures, Son Témoin parmi Ses créatures.
Allâhumma rabbanâ innanâ sami‘nâ munâdiyann yunâdî li-lîmani, an aminû bi-rabbikum, fa-amannâ, rabbanâ, fa-ighfir lanâ dhunûbanâ, wa kafïir ‘annâ sayyi’âtinâ, wa tawaffanâ ma‘a-l-abrâri, rabbanâ, wa âtinâ wa‘adtanâ ‘alâ rusulika, wa lâ tukhzinâ yawma-lqiyâmati, innaka lâ tukhlifu al-mî‘âda.
Mon Dieu, {notre Seigneur, nous avons entendu un crieur criant pour nous appeler à la foi : « Croyez en Votre Seigneur ! » et nous avons cru. Notre Seigneur, pardonnenous nos péchés, efface nos mauvaises actions, rappelle nous à Toi avec ceux qui sont bons. Notre Seigneur, accorde-nous ce que Tu nous as promis par la voix de Tes Prophètes, ne nous afflige pas le Jour de la Résurrection car Tu ne manques jamais à Ta Promesse} (193-194/III).
Fa-inna, yâ rabbanâ, bi-mannika wa lutfika, ajabnâ dâ‘i-yaka, wa attaba‘nâ ar-rasûla, wa saddaqnâhu, wa saddaqnâ mawlâ-lmû’minîna, wa kafar-nâ bi-l-jibti wa-t-tâghûti.
Car, ô notre Seigneur, c’est grâce à Ton Bienfait et à Ta Bienveillance que nous avons répondu à celui qui a appelé à Toi, que nous avons suivi le Messager, que nous l’avons attesté, que nous avons attesté le Maître des croyants, que nous avons renié les fausses divinités et les tyrans,
fa-wallinâ mâ tawallaynâ, wa ahshumâ ma‘a a’immatinâ,fa-innâ bihim mu’minûna, mûqinûna, wa lahum musallimûna,
alors fais-nous suivre ceux qui se sont chargés de nous, rassemble-nous avec nos Imams car nous croyons en eux avec certitude, nous sommes soumis à eux,
âmannâ bi-sirrihim wa ‘alâ-niyatihim, wa shâhidihim wa ghâ’ibihim, wa hayyihim wa mayyitihim,
nous croyons en leurs secrets et en ce qui est de notoriété publique, en ce qui est visible d’eux et ce qui est caché d’eux, les vivants d’entre eux et les morts,
wa qawlunâ mâ qâlû, wa dînunâ mâ dânû bihi, wa qâlû bihi qulnâ, wa mâ dânû bihi dinna, wa mâ ankarû ankarnâ,
que ce que nous disons est ce qu’ils disent, notre religion est ce qu’ils professent, ce qu’ils disent, nous le (lisons, ce à quoi ils adhèrent, nous adhérons et ce qu’ils renient, nous le renions,
wa man wâlû wâlaynâ, wa man‘âdû ‘âdaynâ, wa man la‘anû la’annâ,
à ceux à qui ils prêtent allégeance, nous prêtons allégeance, à qui ils sont hostiles, nous sommes hostiles et ceux qu’ils maudissent, nous les maudissons,
Âli Muhammadinna’immatunâ, fa-bihim wa iyyâhum nuwâlî, wa‘aduwwahum wa ‘aduwwa-llâhi nu’âdî,
Les [membres] de la famille de Mohammed sont nos Imams, alors, par eux et à eux, nous prêtons allégeance et, à leurs ennemis et aux ennemis de Dieu, nous sommes hostiles,
place-nous avec eux en ce monde et dans l’Au-delà et parmi les proches, car nous en sommes satisfaits, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.
-Se prosterner une seconde fois et dire 100 fois :
الْحَمْدُ لِلّٰهِ
Al-hamdu li-llâhi.
Louange à Dieu !
-Puis 100 fois :
شُکْراً لِلّٰهِ
Shukrann li-llâhi.
Merci à Dieu !
-Il est rapporté que celui qui fait cela est comme s’il avait été présent en ce jour et avait prêté serment au Messager de Dieu(s) pour le Tutorat.
-Le mieux est de prier cette prière près de midi, qui est le moment où le Prince des croyants fut désigné à Ghadîr Khom devant les gens et de réciter [après al-Hamd], lors de la 1ère raka’at, la sourate al-Qadr (XCVII) et lors de la 2de, Le Culte Pur (CXII).
6)Faire la douche rituelle (les grandes ablutions) et prier 2 raka’ats, une demi-heure avant que le soleil n’arrive au zénith. Réciter pour chaque raka’at, après al-Hamd, Le Culte Pur (CXII) 10 fois, le verset du Trône (255/II) 10fois, al-Qadr (XCVII) 10 fois. Cette action équivaut auprès de Dieu Tout-Puissant à 100 000 Hajjs et 100 000 ‘Umrahs. Il impose à Dieu Très-Généreux de satisfaire les besoins de son monde ici-bas et de son Au-delà, avec facilité et santé /salut.
Sayyed, dans son Iqbâl, a mis la sourate al-Qadr avant le verset du Trône dans cette prière et le savant al-Majlisî l’a suivi en cela in Zâd al-Ma’âd, comme d’ailleurs je l’ai fait dans mes autres livres.
Mais en poursuivant mes recherches, j’ai trouvé que la majorité de ceux qui ont évoqué cette prière a mis le verset du Trône avant la sourate al-Qadr. La supposition d’un moment d’inattention de la part de Sayyed lui-même ou de ceux qui ont recopié son livre est, dans les deux cas, source de désaccords ; les deux, le nombre d’alHamd et l’avancement de la sourate al-Qadr, sont très peu probables. Il en est de même en ce qui concerne l’hypothèse que ce qu’a évoqué Sayyed soit un travail indépendant contraire à ce qui est connu. Dieu Très-Elevé est Celui qui sait.
-Le mieux est d’invoquer [Dieu] de cette invocation, après la prière, «Notre Seigneur, nous avons entendu un crieur…» l’invocation dans toute sa longueur.
7)Invoquer [Dieu] de l’invocation La Lamentation (an-Nudbah). (Cf. le Livre III pl629)
8)Invoquer [Dieu] de cette invocation que Sayyed Ibn Tâ’ûs a rapportée de Sheihk al-Mufîd.
Mon Dieu, je Te demande, par le droit de Mohammed, Ton Prophète, de ‘Alî, Ton Tuteur, de l’importance et de la Mesure que Tu as spécifiées pour eux à l’exclusion de Tes [autres] créatures,
Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, ala’immati al-qâdati, wa-d-du‘âti as-sâdati, wa-n-nujûmi az-zâhirati,
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, les Imams, les dirigeants, les Apôtres (ceux qui appellent à Dieu), les Suzerains, les Etoiles étincelantes.
wa-l-a‘lâmi al-bâhirati, wa sâsati-l-‘ibâdi, wa arkâni-l-bilâdi, wan-nâqati al-mursalati, wa-s-safinati an-nâjiyati, al-jâriyati fî-l-lujaji al-ghâmirati.
les Marques éblouissantes, les Dirigeants des serviteurs, les Piliers des pays, la Chamelle envoyée, le Bateau sauveur voguant dans les abîmes de la mer !
Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, khuzzâni ‘ilmika, wa arkâni tawhîdika, wa da‘â’imi dînika, wa ma’âdim karâmatika, wa safwatika min bariyyatika,
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, les réservoirs de Ton Savoir, les Piliers de Ton Unicité, les Soutiens de Ta Religion, les Sources de Ta Noblesse, Tes Elus de Tes créatures,
wa khiyaratika min khalqika al-atqiyâ’i, al-anqiyâ’i, an-nujabâ’i, al-abrâri wa-l-bâbi al-mubtalâ bihi an-nâsu, man atâhu najâ, wa man abâhu hawâ.
les meilleures de Tes créatures, les pieux, les purs, les bien-nés, les vertueux, la porte par laquelle les gens sont mis à l’épreuve : celui qui la franchit est sauvé et celui qui la refuse est perdu.
Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, kamâ amarû bi-tâ‘atika, wa nahaw ‘anma’siyatika, wadallû ‘ibâdaka ‘alâ wahdâniyyatika.
Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, comme ils ont ordonné de T’obéir et ont interdit de Te désobéir, ont indiqué à Tes serviteurs Ton Unicité.
wa bî-haqqi amîri-l-mu’minîna wa ya‘sûbi-d-dîni wa qâ’idi-lghurri al-muhajjilîna, al-wasiyyi, al-wafiyyi, as-siddîqi al-kbari, wa-lfârûqi bayna-l-haqqi wa-l-bâtili,
et par le droit du Prince des croyants, le Maître de la Religion, le Chef de ceux au front et aux pieds blanchis [par les ablutions], le Légataire, le Fidèle, le Sincère le plus grand, celui qui sépare le vrai du faux,
le Témoin pour Toi, celui qui T’indique, obéissant à Ton Ordre, combattant dans Ta Voie, à qui aucun blâme de celui qui blâme n’a été fait à Ton Propos,
an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn, wa an taj’alnî, fî hadhâ-l-yawmi, al-ladhî ‘aqadta fîhi li-waliyyika, al-‘ahda fî a’nâqi khalqika, wa akmalta lahumu ad-dina,
de prier sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, de me placer, en ce jour durant lequel Tu as contracté pour Ton Tuteur le pacte au cou de Tes créatures et que Tu as complété pour eux Ta Religion,
mina-l-‘ârifina bi-hurmatihi wa-l-muqirrîna bi-fadlihi, min ‘utaqâ’ika wa tulaqâ’ika mina-n-nâri, wa lâ tushmit bî hâsidî-nni‘ami.
parmi les connaisseurs de son honneur, au nombre de ceux qui reconnaissent sa faveur, de Tes affranchis et de Tes libérés du Feu [de l’Enfer], et que ceux qui jalousent les bienfaits ne se réjouissent pas de mon malheur !
Allâhumma, fa-kamâ ja‘altahu ‘îdaka al-akbara, wa sammay-tahu fî-s-samâ’i, yawma al‘ahdi-l-ma‘hûdi, wa fî-l-ardi, yawma al-mîthâqil-ma’khûdhi, wa al-jam‘i al-mas’ûli,
Mon Dieu, comme Tu as fait de ce jour Ta grande Fête et Tu l’as appelé au ciel le ‘‘jour de rengagement bien connu’ et sur terre le ‘Jour du pacte pris et du Rassemblement qui sera interrogé’,
Al-hamdu li-llâhi al-ladhî ‘ar-rafanî fadla hadhâ al-yawmi, wa bassaranâ hurma-tahu, wa karramanâ bihi, wa sharrafanâ bi-ma‘rifatihi, wa hadânâ bi-nûrihi.
Louange à Dieu qui nous a fait connaître la faveur de ce jour, nous a fait voir son honneur, nous a honorés par lui, nous a fait l’honneur de sa connaissance, nous a guidés par sa lumière,
yâ rasûla-llâhi, yâ amîra-l-mu’minîna, ‘alaykumâ wa ‘alâ ‘itratikuma, wa ‘alâ muhibbîkuma minnî, afdalu as-salâmi, mâ baqiya-l-laylu wa-n-nahâru,
ô Messager de Dieu, ô Prince des croyants, que le meilleur salut de paix de ma part soit sur vous deux, sur les gens de vos familles, sur ceux qui vous aiment, tant que restent la nuit et le jour,
wa bi-kumâ, atawajjahu ilâ-llâhi, rabbî wa rabbikumâ, fî najâhi talibatî wa qadâ’i hawâ’ijî wa taysîri umûrî.
et par vous deux, je me tourne vers Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur, pour le succès de ma demande, la satisfaction de mes besoins, la facilité de mes ordres.
wa an tal’ana man jahada haqqa hadhâ al-yawmi, wa ankara hurmatahu, fa-sadda ‘an sabîlika li-itfâ’i nûrika, fa-abâ-llâhu illâ an yutimma nûrahu.
de maudire celui qui a désavoué le droit de ce jour, a nié son honneur, a alors obstrué Ta Voie pour éteindre Ta Lumière alors que Dieu veut absolument parachever Sa Lumière.
Allâhumma, amla’i-l-arda bihim‘adlann, kamâ muli’at zhulmann wa jawrann wa anjiz lahum mâ wa‘adtahum, innaka lâ tukhlifu-lmî‘âda.
Mon Dieu, remplis la terre de justice par eux comme elle s’est remplie d’injustice et d’oppression, accomplis pour eux ce que Tu leur as promis car Tu ne faillis pas à Tes Promesses !
-Lire, dans la mesure du possible, les longues invocations que Sayyed a rapportées dans al-Iqbâl.
9)Féliciter les frères croyants que l’on rencontre par ces paroles :
wa mîthâqihi al-ladhî wâthaqanâ bihi min wilâyati wulâti amrihi, wa-l-quwwâmi bi-qistihi,
[qui s’acquittent du] pacte qu’Il a contracté avec nous, de l’allégeance (wilayat) à ceux qui obéissent à Son Ordre et qui se dressent pour [établir] Sa Justice,
Louange à Dieu qui a parfait Sa Religion et a achevé Ses Bienfaits par le Tutorat du Prince des croyants ‘Alî fils d’Abû Tâleb (que la Paix soit sur lui).
-Il est rapporté pour ce jour, beaucoup de faveurs. Parmi les actes : mettre de beaux vêtements et se parer, mettre du parfum, manifester le contentement et la joie, rendre heureux les partisans du Prince des croyants (que les prières et la paix de Dieu soient sur lui), leur pardonner, satisfaire leurs besoins, lier les liens de famille, prodiguer des biens à la famille, nourrir des croyants, donner à manger pour la rupture du jeûne des jeûneurs, saluer (serrer leurs mains) les croyants, les visiter, leur sourire, leur envoyer des cadeaux, remercier Dieu Très-Elevé pour Son Bienfait le plus grandiose, le bienfait du Tutorat, multiplier les prières sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, multiplier les actes d’adoration etd’obéissance à Dieu. Un dirham donné en ce jour à son frère croyant équivaut à 100 000 dirhams donnés durant les autres jours, donner à manger au croyant en ce jour équivaut à donner à manger à l’ensemble des Prophètes et des sincères.
-Du sermon du Prince des croyants(p), le jour d’al-Ghadir : «Celui qui donne à manger à un croyant durant sa vie est comme s’il avait donné à manger à un ‘fi’âm’ (groupe ou troupe d’hommes) et il répéta 10 fois de la main un ‘fi’âm’. Une personne se leva et demanda : «Ô Prince des croyants, qu’est-ce qu’un ‘fi’âm’ ?» Il(p) répondit : «200 000 Prophètes, sincères et martyrs. Alors que dire pour la personne qui prend en charge un nombre de croyants et de croyantes ! Et moi, je suis alors son Garant auprès de Dieu Très-Elevé, l’Assurance contre l’incroyance et la pauvreté.»
-En résumé, les faveurs de ce noble jour sont beaucoup plus nombreuses que ce qui est évoqué. C’est le jour de l’acceptation des actes des shi’ites, le jour de la dissipation de leurs soucis, le jour où [le Prophète] Moussa(p) l’emporta sur les magiciens, le jour où Dieu Très-Elevé rendit le feu ‘fraîcheur et sûreté’, pour [le Prophète] Ibrahim(p), le jour où [le Prophète] Moussa(p) désigna son légataire Yushu’a fils de Nûn et [le Prophète] ‘Issa prit Shama’ûn asSafâ comme son légataire, le jour où [le Prophète] Sulayman(p) fit témoigner son peuple de la succession de Assef fils de Barkhîâ et le jour où le Messager de Dieu(p) établit un rapport de fraternité entre ses compagnons.
-C’est pourquoi il faut en ce jour que le croyant établisse un rapport de fraternité avec son frère, et cela, selon ce qu’a rapporté notre sheikh in Mustadrak al-wasâ ‘il, le prenant de Zâd alFardaous : On met sa main droite sur celle de son frère croyant et on dit :
Je t’affranchis de l’ensemble des droits de la fraternité, à l’exclusion de l’intercession, de l’invocation et de la visite.
Al-Fayd al-Kashânî a également mentionné l’obligation d’établir des liens de fraternité dans son livre Khulâsat al-Adhkâr, d’une façon proche de ce que nous avons évoqué : «Ensuite, l’autre partie accepte pour lui ou pour la personne déléguée par une parole qui indique l’acceptation. Ensuite, les deux sont affranchis de l’ensemble des droits de la fraternité à l’exception de l’invocation et de la visite.»
Spécialiste en sciences islamiques et chiites depuis 2004, je partage réflexions, savoirs et perspectives sur Le Chiisme. Avec une plume inspirée et une vision éclairée, j'invite chaque âme à explorer l'islam et à cheminer vers un monde meilleur.
✍️ Rédigé par :
Seyed Ali Mousavi ✦
Spécialiste en sciences islamiques et chiites depuis 2004, je partage réflexions, savoirs et perspectives sur Le Chiisme.
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